J’ai grandit à Brooklyn, dans la simplicité. Mon père était pompier, ma mère est infirmière. Mon père rêvait de faire des études, mais ma mère tomba enceinte de moi, il fallait assurer derrière. Je suis l’aînée, peu de temps après vint ma sœur, Clelia, puis la cadette Sofia. Nous sommes très proches et soudés dans la famille x J’étais très proche de mon père, plus complice qu’avec ma mère, c’est pour lui que j’ai commencé le droit, et aussi par envie, c’est  un métier ambitieux qui donne beaucoup de satisfaction x J’ai toujours voulu aidé les autres, plus jeune, je faisais du bénévolat, puis j’étais le genre à venir au secours de autres enfants de l’école qui se faisaient injustement embêter par d’autres x J’étais un vrai garçon manqué petite, je suis devenue plus féminine au lycée, avec les premiers coups de cœur x J’ai jamais été des plus populaires, au contraire, plutôt le genre qui sentant bien avec tout le monde, mais pas forcement celle qu’on invite au soirée. Mais ça ne m’a jamais vraiment déranger, j’avais mon petit groupe d’amis, ça m’allais parfaitement x J’ai toujours été bonne élève, sans pour autant avoir la tête plongé dans les bouquins, j’aime apprendre et j’ai bonne mémoire, ça m’a beaucoup aidé pour mes années de droits x Mon premier amour fut aussi mon seul, jamais personne aurait pensé nous voir finir ensemble. Pas du même milieu, les fois où on se parlait, c’était pour s’envoyer balader. Puis finalement, on a finit par se parler vraiment et tomber amoureux. C’était passionnel, ça aurait pu marcher, mais j’ai perdu mon père, disputer avec ma sœur, ma mère a déménagé c’était trop, puis lui, on lui a proposé de partir à l’étranger, je ne pouvais pas l’en empêcher, je ne pouvais pas le retenir. Ça fait cinq ans déjà x Ma carrière décolle petit à petit, j’attends le retour de ma sœur avec grand impatiente, j’essaie d’aider la cadette au maximum ,mais cette dernière est rarement à la maison, très occupé avec ses cours et puis je me retrouve à gérer la vie de maman, sans en être une, ma meilleure amie a totalement péter un plombs suite à la mort de son mari, elle est partit du jour au lendemain, me laissant son petite garçon de trois ans, il y a déjà six mois de ça

 

Nouveau psychologue pour un nouveau départ. Zoé avait besoin de changer un peu de ses habitudes, elle voit le même psychologue depuis cinq ans, il est toujours temps de changer. Mais cela veut aussi dire tout reprendre de zéro pour que le professionnel connaisse tout d’elle, elle aurait surement dû prévoir l’après-midi.

« Je suis née ici, à New York, et j’ai grandit à Brooklyn. J’ai eu une enfance heureuse, je n’avais pas la facilité de l’argent contrairement à beaucoup de mes amis que j’avais à l’école, mais je n’ai manqué de rien. Mon père était pompier, ma mère est infirmière, de très beaux métiers mais qui manque de reconnaissance financière. Je suis l’aînée de la famille, après j’ai eu deux sœurs, d’abord Clelia puis Sofia, la cadette. Je m’entends très bien avec mes sœurs, je suis peut-être u peu trop protectrice, surtout avec Sofia. Avec Clelia, on a eu une altercation dans le même temps que la mort de notre père, de part notre franc parlé, c’est vrai que quand j’ai quelque chose à dire, je ne mâche pas mes mots, surtout si je suis touchée ou énervée. Mais c’est des petites choses, on s’entend très bien et sommes de plus en plus proche avec le temps. Mon père, j’en étais très proche, énormément même. Il a perdu la vie dans un accident de voiture alors qu’il était partit chercher Clelia qui avait désobéi. J’ai été idiote dans un premier temps, lui en voulant de ce qui c’était passé, mais c’était idiot. Puis après cela, il y a eu une accumulation de chose dans ma vie.. J’ai fais une dépression, je ne veux pas en parler maintenant »


« La petite fille que j’étais ? Déjà, j’étais plus un garçon manqué. Je jouais au ballon, je grimpais aux arbres, je chahutais même. Pourtant, j’avais tout de même cette meilleure amie, la petite princesse, toujours très bien coiffer qui préfère lire plutôt que courir, et on s’est trouvé et jamais séparé, enfin sauf ses derniers mois, mais c’est pas le moment d’en parler.. J’étais par contre une bonne élève, quelque peu bavarde, mais rien de bien méchant, mes notes étaient très bonnes, j’ai bonne mémoire ce qui facilite beaucoup de chose, puis j’ai toujours aimé apprendre de nouvelles choses. Le lycée fut pour moi signe de grand changement, je me suis décidée pour mes futures études, j’ai commencé à faire la fête, boire, fumer aussi, je me suis remis en question physiquement, devenant plus féminine pour que les garçons me voient enfin comme une possible conquête. Vint alors les premiers flirts, la première fois, non ce n’était pas avec l’homme parfait, on est resté quelques mois ensemble, on se respectait, ça a marché le temps que ça a marché, je n’ai jamais été très fleur bleue. Mon premier amour, je l’ai rencontré bien avant, au collège, on était souvent dans la même classe, on entendait quand on se retrouvait ensemble, on ne faisait que s’envoyer des piques, s’envoyer balader. Je ne pouvais pas le supporter, lui et son arrogance.  C’est à la faculté de droit qu’on a enfin pris le temps de se connaitre, même si déjà au lycée, on était tombée dans se jeu du chat et de la souris, sans que jamais rien de ne passe. Puis on fut mis ensemble lors de la première année pour un travail de groupe, nous voilà devant passer plusieurs soirées collaient l’un à l’autre, devant réussir à se parler sympathiquement pour travailler ensemble et il se trouva que c’était beaucoup moins compliqué que ce que je pensais. Jusqu’à se jour où on s’embrassa, juste avant que sa petite amie débarque dans la chambre, cette dernière ne vit rien. Avec se baiser, je dus m’avouer à moi-même que j’étais amoureuse de lui depuis bien longtemps. Il m’évita, je l’évitais aussi, pourtant on avait se dossier à finir, on ne pouvait pas le laisser de côté, je finis par faire le premier pas. La séance de révision se passa comme si de rien été, jusqu’à ce que je finisse par m’énerver, d’incompréhension et sans que j’ai eu le temps de vraiment percuter, il me coupa en m’embrassant et on finit par passer la nuit ensemble. Il quitta sa copine, on commença notre histoire, même si j’avais cette impression de l’avoir commencer bien avant cela. C’était passionnel, pas toujours tout rose, avec notre fort caractère à tout les deux, c’était même souvent électrique, mais on était heureux, on l’était. Je ne suis plus tombée amoureuse depuis. »


« C’était il y a un peu plus de cinq ans que tout se bouscula dans ma vie. J’étais heureuse, j’avais un petit ami que j’aimais, on avait emménagé ensemble, j’arrivais dans ma dernière année d’étude, tout allais plutôt bien. Puis il y eu l’accident de voiture, le décès de papa, les prises de tête avec Clelia, le départ de maman pour une autre ville, le fait que je n’arrivais pas à faire mon deuil.. Je n’avais plus envie de rien, je n’allais plus en cours, ne bougeait plus de chez moi, j’envoyais tout balader, je devenais invivable. Mes sœurs m’ont beaucoup aidé à m’en sortir, mon petit ami aussi, mais je broyais du noir. C’est de cette façon que je perdis mon petit ami, on ne faisait que se disputer, malgré qu’il tentait d’être la pour moi, j’étais invivable et il était plus dehors qu’à la maison. Puis il eu cette proposition d’un boulot à l’étranger, je ne pouvais pas m’y opposer. Il prit le départ, on tenta de rester en contact, mais on finit par ne plus se parler. Je ne sais pas vraiment ce qui fut mon dé-clique pour me reprendre en main, peut-être un peu de tout. Mes sœurs, ma meilleure amie, la perte de mon premier amour, les cours que je devais finir, ma vie qui devait continuer. Surement aussi les médicaments, j’en ai beaucoup pris, je n’en prends pas autant qu’au début, mais je continue toujours, par peur de retomber dans cette dépression sans fin »


« Je suis avocate dans le droit des enfants, j’aime mon travail, je l’adore. Clelia va bientôt rentrer de son grand voyage, j’ai tellement hâte de la retrouver, puis faut qu’elle m’aide à comprendre Sofia, il y a rien de vraiment inquiétant, à part le fait que je ne la vois plus. Après c’est vrai qu’avec Lukas a géré c’est un peu compliqué. Lukas, c’est le fils de ma meilleure amie, cette dernière a perdu son mari il y a plus d'un an et est tombée dans l’alcool et la drogue à une vitesse folle. J’ai rien pu faire, je m’en suis voulu de ne pas l’avoir vu plutôt. J’ai pris les devant, pour son fils de trois ans, pour qu’elle se raisonne, je lui ai posé l’ultimatum qu’elle devait se guérir, entrer en cure de désintoxication, sinon je lui retirais son fils. C’est la dernière fois que je l’ai vu, elle m’a crié dessus, m’a dit d’être sa mère si j’étais meilleure qu’elle et est partie avant que j’arrive à ne faire quoique se soit. Ça fait déjà six mois que je suis une maman de substitution, ma meilleure amie a totalement disparu de la circulation, sa ligne a été coupé. J’ai du prendre les devant pour réussir à avoir la garde du petit, qu’il ne soit pas envoyé dans une famille d’accueil, qu’elle puisse le retrouver quand elle reviendra. Mais je m’y attache tellement, j’étais sa marraine, mais en six mois, j’ai développé un amour plus profond pour lui. Donc c’est ça ma vie, mes sœurs, mon filleul, mon travail »