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| Appearances are often misleading | Ft. Elliot | |
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Invité
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| Sujet: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Mar 10 Déc - 19:29 | |
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T’es au lycée. Aujourd’hui, t’avais pas vraiment d’y aller. T’as essayé de négocier avec tes parents pour qu’ils te fassent un mot mais ils ont refusé. Toi, tu pars simplement du principe que puisqu’ils sont riches, tu n’as pas besoin d’avoir de diplôme. Toi aussi tu seras toujours riche. Pourquoi ça changerait franchement ? Tes parents sont célèbres, même quand ils ne font pas de film ils touchent un salaire. Toi aussi tu veux faire ce genre de métier : être payer à rien faire. C’est vraiment le pied selon toi. Seulement tes parents te poussent à avoir ce putain de diplôme d’Etat. En cours de mathématiques t’es le genre de fille à rester au fond de la classe. T’écoutes de la musique, tu lis un magazine people, tu te remets du vernis… Tu fais tout sauf écouter ce que raconte le professeur. Tu t’en moques des équations, ce n’est certainement pas ça qui te fera avancer dans la vie. Les deux heures passent lentement. Lorsque la sonnerie retentit, tu te dépêches de sortir de la salle de classe et de rejoindre tes amis sur la table que vous avez l’habitude de prendre lors de la récréation. Elles sont déjà là. Il fait froid dehors mais avec un bonnet, des gants et un gros ça passe. Tu poses ton sac sur la table, tu t’assois et consulte ton profil facebook tout en écoutant leur conversation. L’une d’entre elle te demande de te retourner parce qu’elle veut que tu saches de qui elle parle. Elle parle une fois de plus de ce garçon que t’as pris le temps de défendre, il y a de ça quelques semaines. Tu ne le connais pas vraiment mais tu sais que dans le fond, il doit être fragile et sensible. Il te fais de la peine. Tu reposes ton regard sur ton amie et elle te demande ce que tu penses de lui. Tu ne réponds rien, tu ne préfères pas répondre. De toute façon, ton avis leur importe peu. Elle continue de parler de lui. Elles ne peuvent pas changer de disque, nan ? Tu soupires, tu te lèves et tu décides d’aller voir ce garçon qui est trop souvent seul. Tu veux apprendre à le connaître, il n’a vraiment pas l’air méchant. L’une de tes amis rigole de la situation, elle croit que tu vas vers lui pour lui balancer des horreurs dans la figure. Elle n’a vraiment rien compris. T’es quand même un peu hésitante, tu ne sais pas ce qu’il pense. Si ça se trouve, il te déteste. Arrivé à proximité de sa table, d’une voix douce et sincère, tu lui dis :
« Salut. J’peux m’asseoir avec toi ? »
Tu ne sais pas s’il va accepter. Tu ne sais même pas si y va prendre le temps de te répondre. Tu sais que tu peux être une fille vraiment impitoyable quand tu t’y mets mais tu choisis tes victimes. Tu t’attaques soi à des gens qui t’ont fait du mal, soit à des gens qui ont des têtes qui ne te reviennent pas. T’attends sa réponse, tu ne veux pas le forcer. S’il ne veut pas que tu t’assois et bien tant pis, tu trouveras un autre moyen d’engager la conversation. Dans le fond, ce n’est pas parce que tu traînes avec des pestes et que tu peux en être une, que forcément tu l’es avec lui. Loin de là même.
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Eliott N. Evans
information✤ Ragots échangés : 262 ✤ A N-Y depuis : 20/08/2013 My lifeMy lifeStatut civil : en couple avec amyAge de ton personnage: vingt-deux ansRelationships:
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Sam 14 Déc - 19:17 | |
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Appearances are often misleading.
Saint Jude. Le saint patron des causes perdus. C'est étrange d'avoir appelé un bahut comme ça sérieux, limite flippant. Quoi qu'il en soit, s'ils leur fallait une vraie cause perdue, je crois qu'ils m'ont bien choisi, je fais du mal à toutes les personnes que j'approche, la personne que j'aimais le plus au monde est morte à cause de moi. Cassyopée. Elle me manque tellement.. Son souvenir est partout, elle aurait dû souffler ses septièmes bougies dans quelques jours, en réalité, le jour de Noël. Cassyopée était mon miracle de Noël, ma petite soeur, je l'avais tué il y a maintenant un peu plus d'un an. Ma mère refuse de se rappeler mon existence, et mon père ne peut rien me donner de plus que de l'argent, pour que je puisse me débrouiller seul, à dix sept ans à peine, à l'autre bout du monde. Plus perdue que ça, comme cause, vous faites pas. Saint Jude, mis à part l'être mystique qui, dans l'hypothèse, protège les âme-en-peine comme moi, c'est surtout l'endroit où je déteste le plus me trouver. Mon bahut. Pour les élèves de Saint-Jude, je suis la gars bizarre qui viens une fois de temps à autre, généralement le visage marqué par quelques hématomes. La mauviette incapable de se défendre. Je ne suis scolarisé ici que depuis le mois de Septembre, et déjà tout le monde à mon nom en bouche, je suis le pathétique gars de dernière année, incapable de se défendre, trop maigre, trop pâle, trop seul. Heureusement qu'ils ne connaissent que la partie émergée de l'ice Berg. Heureusement qu'aucun d'entre eux n'a entendu parlé de mes tentatives de suicide. Heureusement qu'aucun d'entre eux ne sais qui est Cassyopée, et combien j'ai pleuré pour elle. Heureusement qu'aucun d'entre eux n'a vue mes bras, meurtris par de profondes cicatrices. Heureusement qu'aucun d'entre eux ne sait que je me drague, et que je bois pour oublier que je suis un raté. Heureusement qu'aucun d'entre eux ne sais que, lorsque je ne suis pas là, je suis hospitalisé suite à une mise-à-tabac, ou pire, à cause de mon anorexie que je traîne depuis sept ans, maladie qu'ils pensent être réservé aux filles. Enfin, c'est même pas vraiment une maladie, c'est ce que ma mère disait. S'il savait tout ça, je ne donnerais pas cher de ma réputation ici. Déjà qu'elle n'est pas vraiment éclatante, c'est pour ça que je m'applique à rester dans l'ombre, c'est bien mieux comme ça. Personne ne pourrait imaginer un instant mon histoire, et mes problèmes, je suis un gars plutôt normal, j'ai une tête qui ne reflète absolument pas des idées sombres ou quelqu'implication que ce soit avec la drogue, au contraire, malgré mes dix sept ans je conserve des traits enfantin, rieur, et pourtant mon sourire est parti depuis bien longtemps. Alors non, définitivement, ces gens ne savent rien de moi. Et je les déteste tous, sans exception. J'étais assis à l'une des tables de la cour, mes écouteurs greffé aux oreilles. Je n'avais qu'une envie, partir faire du skate dans les rues de Brooklyn, ou d'aller rejoindre ma guitare, pour chanter. Je hais les cours. Et mon sweet à capuche bordeaux ne me tenait pas vraiment chaud, je gelais sur place. Je me concentrais sur les paroles de la musique pour ne pas penser à autre chose, mais ne pu m'empêcher de commencer à jouer avec la gourmette de ma petite soeur, accroché depuis sa mort à mon poignet. Si seulement elle n'était pas morte ce jour là, si seulement elle étais toujours là. Je serais encore à Londres, à traîner dans les rues avec elle en riant et lui apprenant à faire du skate. J'entends encore son rire de petite fille tinter dans mes oreilles, ses yeux d'enfants briller.. Je serrais les poings un peu plus fort, son absence est tellement pesante. Salut. J’peux m’asseoir avec toi ? Je levais les yeux, sorti brusquement de mes pensées par la douce voix d'une jolie rousse. Une Queen. Je devinais facilement la raison de sa venue, elle faisait partie de ses harpies qui se font un plaisir de me tailler le portrait, de me critiquer, de m'inventer une vie, de me prendre la tête. J'étais devenu la cible facile visiblement, en même temps je ne répond pas à leurs provocations, ça me passe bien au dessus de la tête, si elles savaient.. J'enlevais mes écouteurs, la regardant, les sourcils froncés. Si c'est pour me cracher ton venin à la figure, va trouver quelqu'un d'autre, je suis pas d'humeur aujourd'hui. Cette fille faisait partie des pestes de Saint Jude, ces pestes que tout le monde rêve d'avoir comme amies, et là, je vous avoue que j'ai du mal à comprendre pourquoi. Ces filles sont superficielles, fausses. Peut-être que je me trompais, qu'elle ne venait pas pour ça, mais très franchement, à en juger par les gloussements de ses amies il y avait très peu de chances que je ne me trompe.
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Invité
Invité information My life
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Sam 14 Déc - 23:29 | |
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T’as toujours eu une réputation. Que soit dans les médias ou avec ceux qui te connaissent. T’es fille d’acteurs et de ce fait, t’as toujours eu une réputation. On te prend pour une peste mais les gens n’ont pas tout à fait tort même si au fond, se cache une fille relativement gentille. Tu traînes avec des filles qui sont comme toi, en tout cas d’apparence. Seulement, elles, elles agissent sans réfléchir. C’est le genre de fille que tu manipules à la perfection. Elles pensent avoir le pouvoir sur toi mais en réalité, c’est toi qui mène les reines. Tu les aime bien. Elles sont un peu simplettes dans leur genre et c’est ça qui te fais rire. Elles, elles traînent avec toi parce que t’es célèbre. Tu sais pertinemment au fond de toi que ce ne sont pas de vrais amis. T’es pas du genre à donner ta confiance facilement mais ça personne ne le sait. Elles passent leur temps à se moquer. Toi aussi t’es comme ça même si tu ne t’attaques pas à n’importe qui. Leurs gloussements t’exaspèrent. Elles s’en prennent à plus faibles qu’elles. Mais putain, c’est quoi leurs problèmes ? Elles ne peuvent pas s’en prendre à quelqu’un qui a du répondant. C’est pour ça que tu ne leur donne pas ta confiance, tu sais qu’elles peuvent te planter un couteau dans le dos dès qu’elles en auront l’occasion. Quoi qu’il en soit t’as vraiment décidé d’aller vers lui. Quitte à prendre le risque qu’il t’envoi bouler, tu ne pourras pas lui en vouloir. Il ne te connaît pas. Il ne sait pas qui t’es réellement. Lorsque t’arrives enfin à sa hauteur, il te répond sur un ton pas franchement sympa. T’aurais dû t’y attendre en même temps. Tu le regardes et réponds simplement, tout en posant ton sac sur la table et en prenant place en face de lui :
« J’prends ça comme un oui, alors… » T’esquisses un bref sourire, avant de reprendre la parole : « Ecoute, je sais que tu m’aimes pas beaucoup mais je te veux rien de mal, je veux te connaître. Fait pas gaffe à elles, elles sont un peu… limitées. Je sais que tu dois trouver ça bizarre que je vienne te parler mais j’ai vraiment rien contre toi. En général, je m’attaque à des gens qui m’ont fait quelque chose, pas à ceux qui n’ont rien demandé. » Est-ce que c’est censé le rassurer ? Ouais peut-être… En tous cas, t’essaie de lui montrer que derrière cette carapace de peste, tu peux aussi être gentille. D’un air naturel et avec un petit sourire, tu lui demandes : « Tu t’appelles comment ? »
T’attends sa réponse en posant ton regard sur tes amies. Tu lèves les yeux aux ciels, elles continuent leur petit show. Tu soupires et repose ton regard sur le garçon en question. Il n’a qu’un sweat sur lui, il doit froid. Tu n’oses pas lui demander d’aller à l’intérieur. Tu ne sais même pas s’il va te répondre qui plus est. Tu consultes tes messages, avant de poser ton portable sur la table et te reposer ton regard sur le jeune homme en face de toi.
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Eliott N. Evans
information✤ Ragots échangés : 262 ✤ A N-Y depuis : 20/08/2013 My lifeMy lifeStatut civil : en couple avec amyAge de ton personnage: vingt-deux ansRelationships:
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 15 Déc - 1:51 | |
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Appearances are often misleading.
Se faire aborder par une de ces têtes de file ne présageait rien de bon, ce genre de personnes ne venait jamais vous voir de façon totalement désintéressée. Pas quand vous vous appelez Eliott Evans et que vous êtes le plus méprisé des inconnus. J'avais pas très envie qu'une de ces jolies populaires aux ongles manucurés me tourne autour, elles sont pires que des rapaces, et je n'ai aucune envie qu'un résumé de ma vie se retrouve dans un site comme celui de Gossip-Girl juste parce qu'une des Queen de Saint-Jude a mené l'enquête. J'ai été jeté de chez moi à cause de ce que j'ai fait, j'ai vécue des choses que même mon cerveau s'interdit de se rappeler, je suis devenu au fil des mois un cadavre ambulant. Je suis mort à l'intérieur, plus rien, je suis pathétique, monstrueusement pathétique, et je ne demande qu'à mourir. Mais j'ai pas envie que ça soit écrit noir sur blanc dans un blog. Or, le fait que la jolie rousse tienne à me parler ne pouvait être expliqué que par le fait qu'elle veuille essayer de me connaître pour mieux m'enfoncer, histoire de. Elle a tout le bahut à ses pieds, ça ne serait pas compliqué de m'humilier en publique. Je me méfie, je me méfierais toujours de ce genre de personne. Mais, alors que j'étais persuadé qu'elle allait vociférer une insulte et s'éclipser la tête haute, elle posa son sac sur la table et s'installa en face de moi. Une expression toujours figée, je l'observais silencieusement. J’prends ça comme un oui, alors… Ecoute, je sais que tu m’aimes pas beaucoup mais je te veux rien de mal, je veux te connaître. Fait pas gaffe à elles, elles sont un peu… limitées. Je sais que tu dois trouver ça bizarre que je vienne te parler mais j’ai vraiment rien contre toi. En général, je m’attaque à des gens qui m’ont fait quelque chose, pas à ceux qui n’ont rien demandé. j'arquais un sourcil. Était-ce une technique d'approche pour que je finisse par devenir son ami afin qu'elle est la joie et l'honneur de m'enfoncer un couteau dans le dos? Je n'étais pas naïf, et se dire différente des pintades de derrière ne la rendait pas moins redoutable pour autant, une peste reste un peste. Ou peut-être qu'elle est vraiment différente, et qu'elle a vraiment envie de me parler.. mais pourquoi? Bon, c'est vrai qu'avec mes fossettes, mes joues roses et mon nez en trompette je n'ai rien de quelqu'un de froid et méfiant, pourtant c'est ce que je suis, alors pourquoi moi? Tu t’appelles comment ? demanda t-elle, souriante. C'est ce sourire qui me déstabilisa, j'ai déjà vue les harpies passées à l'attaque, et elle ne s'amuse pas à sourire à le proie, non, elle les perd de haut et leur crache à la figure tout ce qu'elles peuvent inventer de crédible, avant de leur mener la vie du pendant des semaines et par tous les moyens possibles et imaginables. Non, d'habitude, les Queens de Saint-Jude ne prenne pas le temps de demander le nom de leur protagoniste. Je secouais légèrement la tête pour chasser toutes mes pensées, c'était ça mon gros problème, je réfléchissait beaucoup trop. Eliott. Eliott Evans. Et toi? répondis-je, toujours sur mes gardes, mais en adoptant un ton moins sec qu'au paravent. Mais j'ai du mal à saisir.. pourquoi moi alors? Tes amies me déteste pour une raison que j'ai du mal à expliquer alors.. trainer avec moi risque grandement de faire baisser ta cote de popularité, non? Certes je me méfiait d'elle comme de la peste, mais son regard était différent de celui des pintades qui l'accompagnaient, peut-être était-elle réellement différente? Après tout, me faire des amis ici n'était pas forcément une mauvaise idée.. Mais qu'est ce que tu racontes Eliott. Des amis. Même si, admettons l'hypothèse que la jeune inconnue soit là pour faire connaissance, on se parlera pendant une semaine, puis je disparaîtrais à l'hôpital pendant plusieurs jours, avant de revenir, ou peut-être pas d'ailleurs, et tout ses efforts pour me parler auraient été vain. Il valait peut-être mieux lui dire de partir maintenant après tout.. Mais de toute façon, il était clair qu'elle n'était pas là pour faire ami-ami. Pourquoi le gratin du bahut viendrait fréquenter le west sider paumé. Par pitié? Je n'ai besoin de la pitié de personne, je trouve ça absolument horrible. J'étais tout de même tiraillé par l'envie et l'espoir inavoué de me faire une amie ici, et par ma raison logique qui me poussait à croire que la jeune femme ne me voulait pas que du bien. C'était étrange. Avant qu'elle ne s'assoit en face de moi, je ne m'étais jamais rendu compte que j'avais envie d'avoir des amis. Ou au moins un. Mais je ne devais pas penser à ça maintenant, je ne pouvais définitivement pas me lier d'amitié avec elle, sachant que ça ne doit certainement pas faire parti de ses plans.
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Invité
Invité information My life
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 15 Déc - 9:30 | |
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C’est clair que tes amies devaient simplement halluciner. Ou plutôt elles devaient croire que tu venais pour lui faire du mal alors que pas du tout. Il fallait qu’elles comprennent que ce n’est pas parce que tu traînes avec elles, que tu devais être pareille. De toute façon, il y avait très peu de chance pour que dans un vous vous parliez encore elles et toi. Elles finiraient par partir dans l’une des universités d’Elite des USA tandis que toi, tu n’irais pas. Tu mènerais ta petite vie de princesse. Tu ferais parler de toi dans la presse et tes parents te trouveront bien un film où jouer. T’as toujours eu la vie facile, c’est comme ça. Tu fais partis de ceux qui ont de la chance, et ce n’est pas toi qui va-t’en plaindre, loin de là. Tu les entends qui continue de glousser, ça en deviendrait limite saoulant. Elles étaient pires que des rapaces. Elles ont une cible, elles ne la lâchent pas. Si seulement, elles pouvaient s’en prendre à cette fille qui avait tué ton meilleur ami. Enfin indirectement c’était elle mais tu lui en voulais, tu voulais lui en faire baver. Et malheureusement pour toi, rien de ce que pourrais faire tes amis à cette fille, ne seraient suffisant pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Assise en face du garçon, tu attends sa réponse. Il décide de te répondre. Tu ne pouvais pas lui en vouloir d’être méfiant. A sa place, tu serais exactement pareille. Tu lui réponds :
« Moi c’est Lennon-šky Emerson mais tu peux m’appeler simplement Lennon. » T’écoutes ensuite ce qu’il te répond. Il s’inquiète pour ta réputation. T’as un petit sourire. Il te prend vraiment pour cette fille ? Tu préfères garder ta réputation auprès des médias plutôt que du lycée. Et puis, c’est aussi un peu toi qui fait et défait les réputations. Néanmoins tu lui réponds : « C’est pas qu’elles te détestent, c’est juste qu’elles ont besoin de sentir qu’elles ont du pouvoir sur quelqu’un. Et tu sais, ma cote de popularité j’ai pas besoin d’en avoir une ici. Je vais pas faire ma vie avec elles, ni avec ce lycée. A la fin de l’année on va tous partir vers des universités différentes et plus personne ne se parlera. » Tu lui lances un bref sourire, avant d’ajouter : « Et pour être sincère, ces filles je les considère pas comme des amies. Elles traînent avec moi parce que j’ai des parents connus. Je suis le genre de fille à choisir mes amis et non l’inverse. » Est-ce que tu finiras par devenir amis avec Elliot ? Peut-être, peut-être pas. Peut-être qu’il resterait bloqué sur l’idée qu’il a de toi et auxquels cas tous tes efforts, n’auront servis à rien. Mais il avait vraiment l’air gentil. Tu continues de le regarder, puis lui demande : « Tu veux pas qu’on aille à l’intérieur ? Tu vas finir par avoir froid. »
Tu lui souris. T’es peut-être populaire mais ça ne change pas que derrière cette carapace se trouve une fille gentille. Ça en étonnera plus d’un mais c’est comme ça. En plus de ça, toi aussi tu commences à avoir au final. Et puis, ça évitera d’entendre tes copines glousser dans ton dos. Ca ne serait que toi, t’irais leur en décoller une devant tout Saint-Jude. A cette idée, j’eus un léger sourire. Si ça pouvait leur remettre les idées en place… Ca serait un bon moyen de les mettre à la place d’Elliot. Juste qu’elles voient ce que l’on ressent lorsqu’on est humilié devant plein de gens.
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Eliott N. Evans
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 15 Déc - 13:27 | |
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Appearances are often misleading.
Peut-être que je me posais trop de question et qu'elle était là dans la simple optique de me parler, pas pour qu'on devienne amis, non, juste parler. En même temps je la comprend, j'aurais aussi envie de changer d'air de temps en temps si je devais passer la moitié de mon temps avec les pimbêches sans cervelles qui l'accompagnent. C'est vrai qu'à y regarder de plus prêt, elle semblait différentes de ces filles qui pouffaient de rire à quelques mètre. Quand on enlève le fait qu'elle se prenne très au sérieux dans son rôle de Queen -ce qui a, disons le franchement, le don de m'exaspéré-, j'ai l'impression qu'il y a autre chose, qu'elle n'est pas faite que de scandale et de paillettes, que derrière il y a peut-être, une vraie personne. On sait jamais. Puis elle avait l'air de sourire sincèrement, vous savez, pas ces sourires qu'on fait en serrant les dents, elle semblait vraiment contente que je ne l'ai pas envoyé baladé. Tout ça restait quand même intriguant. Je ne me faisais pas d'illusions, mais j'arrêtais de me poser des questions, de toute façon, qu'est ce que j'en avais à faire? Avoir des amis ou non. Moins de personnes se souciaient de mon sort, plus j'aurais de facilité à cacher le malêtre qui me ronge. Moi c’est Lennon-šky Emerson mais tu peux m’appeler simplement Lennon. Je ne pouvais pas lui retirer ça, elle avait un prénom sympa. Je lui posais ensuite la question qui me trottait dans le tête depuis tout à l'heure, pourquoi être venu me parler alors que ça allait certainement faire parler ses amies pendant trois semaines? C’est pas qu’elles te détestent, c’est juste qu’elles ont besoin de sentir qu’elles ont du pouvoir sur quelqu’un. Et tu sais, ma cote de popularité j’ai pas besoin d’en avoir une ici. Je vais pas faire ma vie avec elles, ni avec ce lycée. A la fin de l’année on va tous partir vers des universités différentes et plus personne ne se parlera. J'essayais de me projeter un an plus tard, mais tout ce que je voyais était un écran noir. Un an.. Je n'étais même pas sûr de survivre jusque là, de supporter ce que je suis devenu pendant encore un an. Peut-être qu'un jour je me taillerais les veines trop profondément, qu'on ne me trouvera pas à temps. Peut-être qu'un jour je ferais une overdose, peut-être qu'un jour je ne me réveillerais pas suite à une bagarre. La perspective de mourir me semblait tellement plus douce que celle de vivre. Je me rendais compte que mes pensées étaient en total inadéquation avec ce que je reflétais, certes j'étais le garçon qui restait tout seul, mais personne ne pensais que j'étais suicidaire, je m'appliquais à ne rien faire paraître et jusqu'ici, ça avait été un franc succès. Et pour être sincère, ces filles je les considère pas comme des amies. Elles traînent avec moi parce que j’ai des parents connus. Je suis le genre de fille à choisir mes amis et non l’inverse. Je fronçais légèrement les sourcils, une preuve de plus que ce n'était pas le genre de personne à agir gratuitement. Elle choisissait ses amis. Enfin, parents connu ou non pour moi ça ne faisait aucune différence, je n'étais pas du genre à choisir mes amis, encore moins par rapport à leur condition sociale. La seule véritable amie que je me suis faite ici c'est Amélia, et Lennon était le parfait opposé de ma meilleure amie. Amélia était une battante au grand coeur, douce et intelligente, elle était digne d'admiration et n'avait aucun besoin de s'entourer de greluches pour paraître intéressante. Lennon elle, est la fille derrière qui tout le monde cours pour pouvoir profiter de sa popularité, elle fait ce qu'elle veut sous le seul prétexte que ses parents sont plein aux as. Mais bon, on m'a toujours dit de ne pas m'arrêter aux apparences, peut-être qu'au fond elle est aussi sensible et gentille qu'Amélia, on ne sait jamais. Tes.. amies, n'ont aucun pouvoir sur moi, si elles savaient comme je trouve leurs gloussements pathétiques, quant à leurs ragots de couloirs ils me passent bien au dessus, j'ai d'autres préoccupations, mais j'imagine que pour elle le monde ne tourne qu'autour de ces rumeurs et qu'elle pense que tout le monde y accorde autant d'importance qu'elle ne le font.. Je soupirais, ce genre de comportement était idiot, puéril. Si elles savaient comme il existe de problèmes bien plus important que le dernier scandale de l'école. Je déteste Saint-Jude, et je déteste la mentalité de ces élèves. Limite, je préfère passer mon temps à l'hôpital, au moins je suis avec Amélia. Mais je repensais à ce que Lennon avait dit, si ces filles n'étaient pas ses amis, qui étaient ses vrais amis? Finalement, elle devait, si elle n'avait pas menti, se sentir aussi seule que je ne l'était. Quoi que.. D'ailleurs, si ces filles ne sont pas tes amies, qui sont tes vrais amis? Je veux dire.. à qui tu fais vraiment confiance ici? J'étais le premier à dire qu'il ne suffisait pas d'être entouré de quinze mille personnes pour être heureux. Si ça se trouve, je n'étais peut-être même pas le plus seule des deux. Tu veux pas qu’on aille à l’intérieur ? Tu vas finir par avoir froid. Je souriais simplement, effectivement je gelais sur place. J'acceptais son offre et ramassais mes affaires afin de la suivre à l'intérieur.
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Invité
Invité information My life
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 15 Déc - 14:08 | |
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Dans le fond, personne ne te connais réellement On s’arrête à ton côté peste mais on ne creuse pas plus. On s’en fou de qui t’es réellement, tant que tu rentres dans le moule. Personne n’est au courant pour ta maladie, à part ta famille, ta meilleure amie et Jazmin que t’as rencontré à l’hôpital. T’es entourée mais dans si tu n’avais pas Lucy tu serais vraiment seule. T’as un nombre incalculable d’amis sur facebook mais la plupart tu les déteste. Tu traînes avec des filles, parce que tu sais que tu peux les manipuler comme tu le souhaites mais tu sais qu’à la fin de l’année tu ne leur parleras plus. T’aimes pas être seule alors tu te forces à traîner avec des gens que tu n’apprécies pas forcément. C’est comme ça. Rien ne pourra te changer. En venant voir Elliot, tu veux lui prouver que derrière ta petite vie de paillette, se cache en une fille sensible, attachante et qui serait capable de faire n’importe quoi pour ses amis. T’as un grand cœur mais vu que t’es parents sont connus, t’as appris à te fermer aux autres. Qu’est-ce que tu peux y faire ? Rien. C’est ton choix, après tout. Néanmoins, t’es vraiment contente de pouvoir un semblant de discussion avec ce garçon. Il est vraiment pas méchant, t’as juste l’impression qu’il a souffert. Tu sens quand même qu’il a reste sur ses gardes mais c’est comme ça. Il te répond simplement qu’elles n’ont aucuns pouvoirs sur lui. Tant mieux, même si tu sais pertinemment que tes amies pensent le contraire. Pour elles, quelqu’un qui ne répond pas aux attaques, c’est quelqu’un de faible, une cible facile. Cependant t’as toujours entendu que l’ignorance était le plus haut des mépris. Tu lui dis :
« Ouais, mais elles, elles pensent avoir du pouvoir sur toi. C’est des filles qui s’en prennent à toi parce qu’elles ont trop peur de s’en prendre à quelqu’un qui pourrait leur répondre. Mais je te confirme qu’elles parlent que de ces rumeurs, tout le temps. Elles vivent par procuration à travers ça. Et puis, tu sais, vu ce que je sais sur elles, j’pense que le jour où ça pète y en a certaines qui vont vraiment descendre dans l’échelle sociale. »
C’est vrai que t’en connais des vertes et des pas mûres sur certaines. T’es toujours au courant de tout de toute façon. Tu finis toujours par savoir et puis, elles aiment bien se confier à toi. T’es peut-être la plus discrète du groupe, en terme de ragots mais t’es aussi la plus redoutable. Deux ans que tu traînes avec elles et deux que t’as fait tes dossiers. S’il y a une qui te plante un couteau dans le dos, ça peut faire mal. Très mal. Sauf qu’elles ne s’en rendent pas compte. Il te demande ensuite qui sont tes vrais amies. Puis, il finit par accepter ta proposition d’aller à l’intérieur. Tu te diriges à l’intérieur du bâtiment et lui réponds :
« La plupart de mes amis ne sont pas à ici. Mais je fais confiance aux gens qui ne s’arrêtent pas aux premières impressions qu’ils ont pu avoir sur moi, des gens qui ne veulent pas faire partie de ma bande parce que j’ai des parents connus. Des gens sur qui je peux compter, qui seraient là quand ça va pas. » Tu marques une brève et te diriges avec lui vers un banc, puis t’ajoute : « Tu dois sûrement te dire que c’est pathétique ce que je te dis mais c’est la stricte vérité. Et to, pourquoi tu restes tout le temps dans ton coin ? »
C’est vrai, dans le fond. Tu ne l’as jamais vu avec quelqu’un. Il reste dans son coin et tu ne comprends pas pourquoi. T’espère ne pas toucher une corde sensible. T’espère aussi qu’il ne se braque pas. Tu lui fais un petit sourire, sincère et rassurant.
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Eliott N. Evans
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 15 Déc - 15:17 | |
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Appearances are often misleading.
Je souriais dans un soupir d'amusement quand Lennon m'assura qu'elle savait des choses sur ces filles qui pouvaient leur faire perdre leur couronne. Ce sont ce genre de réflexions qui fond de Lennon l'une d'entres elles, elle sait comment détruire quelqu'un et n'hésiterais pas à le faire si son intégrité en dépendait. Elle réagissait comme ses filles, mais c'était peut-être pour elle qu'un moyen de se protéger, elle avait mentionné le fait que ses parents étaient connus, peut-être qu'elle ne voulait pas s'attacher à des personnes qui ne veulent être avec elle que pour la bonne image. J'avais quand même du mal à capter l'intérêt d'amasser des dossiers sur les gens dans le but de l'étaler au grand jour à la première occasion. On était rentré à l'intérieur, la chaleur me piqua légèrement les doigts, mais je retrouvais un certaine aisance dans mes gestes que je n'avais pas dehors, mes membres étant engourdis par le froid. Je ne savais vraiment pas sur quel pied dansé, était-elle entrain d'agir tel une peste comme ses amies et elles le font toujours, ou tenait t-elle vraiment à faire connaissance, comme si elle avait prit conscience que peut-être, elle avait besoin qu'on l'écoute? La plupart de mes amis ne sont pas à ici. Mais je fais confiance aux gens qui ne s’arrêtent pas aux premières impressions qu’ils ont pu avoir sur moi, des gens qui ne veulent pas faire partie de ma bande parce que j’ai des parents connus. Des gens sur qui je peux compter, qui seraient là quand ça va pas. On s'assis sur le premier banc qu'on croisa. Lennon me faisait effectivement plus pensée à une fille qui avait besoin d'être écoutée plutôt qu'à une Queen partie en mission destruction du petit nouveau. Tu dois sûrement te dire que c’est pathétique ce que je te dis mais c’est la stricte vérité. Et to, pourquoi tu restes tout le temps dans ton coin ? La stricte vérité.. je fronçais légèrement les yeux, je n'avais aucune preuve qu'elle me disait la vérité, mais peut-être que si j'arrêtais d'être si méfiant je pourrais la croire sur parole. En tout cas, dans l'hypothèse que ce qu'elle m'a dit est vrai, je ne la trouve pas pathétique, bien au contraire. Je trouve ça juste dommage de se cacher derrière l'image d'une fille froide et insensible alors que la seule chose qu'on demande c'est de l'affection. Je suis certain qu'elle serait bien plus heureuse si elle avait un groupe d'amies qui la connait réellement, et pour qui le sujet principal n'est pas le dernier article de Gossip-Girl. Mais c'aurait aussi signifié qu'elle n'aurait pas autant 'd'influence' à Saint-Jude, peut-être qu'elle préfère être redoutée qu'aimé, ce qui, encore une fois, est plutôt bizarre. Elle m'avait demandé pour je restais seul. Pourquoi? Parce que je n'avais pas envie de faire mal aux personnes qui m'entoure, je ne veux pas me faire de vrais amis pour qu'ils apprennent, deux mois plus tard, que je me suis finalement tué. Je ne veux pas laisser quelqu'un savoir pour les cicatrices sur mes bras, et leur donner l'opportunité de me détruire un peu plus, je ne veux pas qu'on m'apprécie alors que ma vie a si peu d'importance pour moi que je serais prêt à en mettre un terme à tout moment. Mais comment je pouvais dire ça à quelqu'un que je ne connaissais même pas? Je secouais la tête de passais une main dans mes cheveux pour les replacés. Hm, disons que je suis pas d'ici, tu as certainement dû remarquer mon accent Londonien, je suis ici depuis seulement quelques mois, et votre accueil n'a pas été des plus.. chaleureux. Je préfère passer du temps avec ma guitare, elle au moins je suis sûre qu'elle ne me trahira pas, je ne pourrais pas en dire autant des personnes que je croise ici. Je lui souriais, amusé, pour dissimuler le fait que je ne disais pas la vérité, ou du moins, que je n'en disais qu'une petite partie. Je ne pouvais pas me faire d'amis ici, je fais semblant, dès que je rentre dans l'enceinte de Saint-Jude je gomme tout de ce que je suis devenu pour me transformé en une personne banale, invisible, qui ne sort pas du moule. Ou du moins, pas trop. Qui voudrait être mon ami, s'il voyait mes e type qui bois pour oublier? Qui se drogue? Qui fait tout pour se faire tabasser dans l'espoir qu'un jour, il ne se réveillera pas? Les élèves de Saint-Jude ne comprendrait pas.bras? Qui voudrait être l'ami d'un anorexique? Qui voudrait être l'ami d'un pauvrAmélia elle, elle l'a toujours su, la première fois qu'on s'est rencontré j'étais hospitalisé d'urgence à cause de mon anorexie, la seconde fois c'était à cause d'une énième tentative de suicide, et la troisième fois parce que je m'étais battu, avec des personnes qui pouvaient m'écraser avec seulement deux doigts, donc forcément. Je n'ai jamais eu à lui cacher la vérité, elle l'a toujours su, et l'a toujours accepté. Et Clélia aussi, c'est pour ça qu'elle m'a accueilli chez elle, elle sait ce que je suis, elle sait à quel point je suis pathétique, et encore le mot est faible, mais elle ne me juge pas pour ça, elle espère juste que je vais m'en sortir. Les gens de Saint-Jude se serviraient de tout ça pour m'enfoncer encore plus, alors jamais je ne laisserais à l'un d'entre eux la possibilité d'entre-voir qui je suis vraiment. Quelqu'un de malade, psychologique, mais malade quand même. Mon sourire s'était perdu au fil que je m'enfonçais dans mes pensées, je reposais mes yeux sur la jeune femme dans un sourire faible, elle devait me trouver bizarre. Au fur et à mesure que les minutes passaient, elle me paraissait de moins en moins redoutable, je n'irais pas jusqu'à dire que je suis prêt à lui faire confiance, mais au moins je pense que je peux bavarder avec elle sans me faire trop de soucis. Enfin j'espère.
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Eliott N. Evans
information✤ Ragots échangés : 262 ✤ A N-Y depuis : 20/08/2013 My lifeMy lifeStatut civil : en couple avec amyAge de ton personnage: vingt-deux ansRelationships:
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 15 Déc - 15:18 | |
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Appearances are often misleading.
Je souriais dans un soupir d'amusement quand Lennon m'assura qu'elle savait des choses sur ces filles qui pouvaient leur faire perdre leur couronne. Ce sont ce genre de réflexions qui fond de Lennon l'une d'entres elles, elle sait comment détruire quelqu'un et n'hésiterais pas à le faire si son intégrité en dépendait. Elle réagissait comme ses filles, mais c'était peut-être pour elle qu'un moyen de se protéger, elle avait mentionné le fait que ses parents étaient connus, peut-être qu'elle ne voulait pas s'attacher à des personnes qui ne veulent être avec elle que pour la bonne image. J'avais quand même du mal à capter l'intérêt d'amasser des dossiers sur les gens dans le but de l'étaler au grand jour à la première occasion. On était rentré à l'intérieur, la chaleur me piqua légèrement les doigts, mais je retrouvais un certaine aisance dans mes gestes que je n'avais pas dehors, mes membres étant engourdis par le froid. Je ne savais vraiment pas sur quel pied dansé, était-elle entrain d'agir tel une peste comme ses amies et elles le font toujours, ou tenait t-elle vraiment à faire connaissance, comme si elle avait prit conscience que peut-être, elle avait besoin qu'on l'écoute? La plupart de mes amis ne sont pas à ici. Mais je fais confiance aux gens qui ne s’arrêtent pas aux premières impressions qu’ils ont pu avoir sur moi, des gens qui ne veulent pas faire partie de ma bande parce que j’ai des parents connus. Des gens sur qui je peux compter, qui seraient là quand ça va pas. On s'assis sur le premier banc qu'on croisa. Lennon me faisait effectivement plus pensée à une fille qui avait besoin d'être écoutée plutôt qu'à une Queen partie en mission destruction du petit nouveau. Tu dois sûrement te dire que c’est pathétique ce que je te dis mais c’est la stricte vérité. Et to, pourquoi tu restes tout le temps dans ton coin ? La stricte vérité.. je fronçais légèrement les yeux, je n'avais aucune preuve qu'elle me disait la vérité, mais peut-être que si j'arrêtais d'être si méfiant je pourrais la croire sur parole. En tout cas, dans l'hypothèse que ce qu'elle m'a dit est vrai, je ne la trouve pas pathétique, bien au contraire. Je trouve ça juste dommage de se cacher derrière l'image d'une fille froide et insensible alors que la seule chose qu'on demande c'est de l'affection. Je suis certain qu'elle serait bien plus heureuse si elle avait un groupe d'amies qui la connait réellement, et pour qui le sujet principal n'est pas le dernier article de Gossip-Girl. Mais c'aurait aussi signifié qu'elle n'aurait pas autant 'd'influence' à Saint-Jude, peut-être qu'elle préfère être redoutée qu'aimé, ce qui, encore une fois, est plutôt bizarre. Elle m'avait demandé pour je restais seul. Pourquoi? Parce que je n'avais pas envie de faire mal aux personnes qui m'entoure, je ne veux pas me faire de vrais amis pour qu'ils apprennent, deux mois plus tard, que je me suis finalement tué. Je ne veux pas laisser quelqu'un savoir pour les cicatrices sur mes bras, et leur donner l'opportunité de me détruire un peu plus, je ne veux pas qu'on m'apprécie alors que ma vie a si peu d'importance pour moi que je serais prêt à en mettre un terme à tout moment. Mais comment je pouvais dire ça à quelqu'un que je ne connaissais même pas? Je secouais la tête de passais une main dans mes cheveux pour les replacés. Hm, disons que je suis pas d'ici, tu as certainement dû remarquer mon accent Londonien, je suis ici depuis seulement quelques mois, et votre accueil n'a pas été des plus.. chaleureux. Je préfère passer du temps avec ma guitare, elle au moins je suis sûre qu'elle ne me trahira pas, je ne pourrais pas en dire autant des personnes que je croise ici. Je lui souriais, amusé, pour dissimuler le fait que je ne disais pas la vérité, ou du moins, que je n'en disais qu'une petite partie. Je ne pouvais pas me faire d'amis ici, je fais semblant, dès que je rentre dans l'enceinte de Saint-Jude je gomme tout de ce que je suis devenu pour me transformé en une personne banale, invisible, qui ne sort pas du moule. Ou du moins, pas trop. Qui voudrait être mon ami, s'il voyait mes e type qui bois pour oublier? Qui se drogue? Qui fait tout pour se faire tabasser dans l'espoir qu'un jour, il ne se réveillera pas? Les élèves de Saint-Jude ne comprendrait pas.bras? Qui voudrait être l'ami d'un anorexique? Qui voudrait être l'ami d'un pauvrAmélia elle, elle l'a toujours su, la première fois qu'on s'est rencontré j'étais hospitalisé d'urgence à cause de mon anorexie, la seconde fois c'était à cause d'une énième tentative de suicide, et la troisième fois parce que je m'étais battu, avec des personnes qui pouvaient m'écraser avec seulement deux doigts, donc forcément. Je n'ai jamais eu à lui cacher la vérité, elle l'a toujours su, et l'a toujours accepté. Et Clélia aussi, c'est pour ça qu'elle m'a accueilli chez elle, elle sait ce que je suis, elle sait à quel point je suis pathétique, et encore le mot est faible, mais elle ne me juge pas pour ça, elle espère juste que je vais m'en sortir. Les gens de Saint-Jude se serviraient de tout ça pour m'enfoncer encore plus, alors jamais je ne laisserais à l'un d'entre eux la possibilité d'entre-voir qui je suis vraiment. Quelqu'un de malade, psychologique, mais malade quand même. Mon sourire s'était perdu au fil que je m'enfonçais dans mes pensées, je reposais mes yeux sur la jeune femme dans un sourire faible, elle devait me trouver bizarre. Au fur et à mesure que les minutes passaient, elle me paraissait de moins en moins redoutable, je n'irais pas jusqu'à dire que je suis prêt à lui faire confiance, mais au moins je pense que je peux bavarder avec elle sans me faire trop de soucis. Enfin j'espère.
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 15 Déc - 16:34 | |
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A peine entré dans le bâtiment, tu décides d’enlever ton bonnet. Tu remets ta chevelure rousse en place. Vous allez ensuite vous asseoir sur un banc, le premier que vous trouvez. Après tout, un banc ça reste un banc. Tu lui expliques le pourquoi du comment, tu peux faire confiance à certaines personnes et pourquoi d’autres, comme celles avec qui tu traînes, tu ne leur fais pas confiance. Tu lui dis que c’est la vérité. Et c’est vrai. T’as pas envie de lui mentir. Pourtant, Dieu seul sait à quel point tu pourrais si t’en avais vraiment. Mais il y a des gens comme ça que tu sens plutôt bien. Des gens qui ne te trahiront pas si tu leur donnais ta confiance. Elliot faisait partit de ceux-là. Lucy était comme ça, elle aussi. Un peu trop timide à ton goût mais c’est typiquement le genre de fille qui ne te trahiras pas. Tu continues de regarder tout en écoutant Elliot. Il parlait de guitare. T’as eu un petit sourire. C’est vrai, les objets ça trahira jamais personne. Une fois qu’il a fini de parler, tu réponds :
« Il y a des gens sympa aussi ici, tu sais. J’pense que faut juste que tu trouves les gens avec qui tu pourrais avoir des affinités. » Bien sûr, tu ne parles pas de toi. Après tout, ce n’est pas dit que cette conversation tourne mal. Ce n’est pas dit non plus qu’il voulait vraiment te connaître. Après avoir marqué une brève pause, t’ajoutes : « J’adore les musiciens. Tu me joueras un truc un jour ou genre tu joues que pour toi et personne n’a le droit d’entendre tes morceaux ? »
Il avait de la chance d’avoir une passion. Toi, ta seule passion c’est faire la fête, boire, tester tes limites et souvent finir à l’hôpital. Et tout ça pourquoi ? Parce que t’as un putain de cœur qui marche pas. Pourquoi toi ? Qu’est-ce que t’as fait au bon Dieu pour mériter d’avoir une maladie comme ça ? T’avais rien fait, t’avais rien demandé. Quoi qu’il en soit tu reportes rapidement ton attention sur Elliot et tu lui demande :
« Pourquoi t’es partie de Londres ? »
T’es curieuse. Tu te mêles souvent des choses qui ne te regardent pas. C’est souvent pour ça que t’es toujours au courant de tout. T’aimes bien fourrer ton nez partout. En fait, tu ferais un bon agent du FBI quand on analyse bien. Ouais sauf que toi ce n’est pas vraiment ce que tu veux faire. Tu veux briller, tu veux devenir une star. C’est de famille. D’ailleurs, ils vont surement faire leur journée de l’orientation ou on ne sait trop quoi pour savoir quelle université tu veux intégrer. Tu ne participerais pas à cette journée, t’as pas l’intention d’aller à l’université. T’as décidé qu’après le lycée, tu partirais de New-York. Tu t’envoleras sûrement pour Los Angeles, Las Vegas ou encore San Francisco. T’aimes bien New-York mas t’as besoin de changer d’air. Et il est simplement hors de question que tu retournes à Seattle. T’as trop de souvenirs avec celui qui était ton meilleur amis.
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Eliott N. Evans
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 15 Déc - 17:48 | |
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Appearances are often misleading.
La tentation de parler à Lennon comme si elle était une amie de longue date devenait de plus en plus grande, c'était étrange. Malgré sa réputation, et malgré sa manière d'agir au bahut, j'avais envie de la connaître et de lui parler. Enfin, envie inavouée évidement. C'était bizarre, j'espérais au fond de moi que notre conversation ne s'arrête pas là, et qu'on se revoit, qu'on se reparle. J'avais envie qu'on devienne amis, elle n'était pas méchante finalement, ça s'entendait dans sa voix. D'ailleurs, je l'avais déjà entendu parlé au paravent à quelqu'un qu'elle n'appréciait visiblement pas, et son timbre de voix était bien plus hautain ce jour là, quand elle s'adresse à moi son timbre est beaucoup plus doux et mélodieux. Les gens dans ce bahut n'étaient donc pas tous irrécupérables? Enfin, je vais pas aller trop vite en besogne, si ça se trouve c'est juste une très bonne actrice. Il y a des gens sympa aussi ici, tu sais. J’pense que faut juste que tu trouves les gens avec qui tu pourrais avoir des affinités. je souriais avant de la regarder, amusé. Des gens comme toi? je ne savais pas si elle voulait se sous-entendre dans sa phrase, et sans l'avouer, j'espérais que oui. Qu'elle était effectivement quelqu'un de sympa avec qui je pourrais avoir des affinités. J'étais de plus en plus persuadé que je pouvais trouver quelqu'un de bien en Lennon. Alors que j'avais mentionné ma guitare, Lennon sembla enchanté que je sois musicien, d'ailleurs elle ne tarda pas à ma le dire. J’adore les musiciens. Tu me joueras un truc un jour ou genre tu joues que pour toi et personne n’a le droit d’entendre tes morceaux ? C'était une bonne question. Avant, à Londres, je jouais pour Cassyopée, on s'asseyait en tailleurs dans mon lit, et je jouais et chantais pendant des heures pour ma petite soeur, qui était ravie. Elle chantait avec moi quelque fois, elle s'appliquait à apprendre les paroles, elle était tellement mignonne. Le souvenir de Cassyopée me serra le coeur, je baissais la tête et passait mes mains dans mes cheveux pour les remettre en forme, comme à chaque fois que je me sentais gêné. Je serais ravi de jouer pour toi! déclarais-je, en la regardant, un sourire faisant apparaître mes fossettes. Puis je tournais la tête et perdais mon regard les yeux rivé sur le sol. Je chante aussi, je voulais en faire mon métier avant, passer un télé-crochet, essayer du moins. Mais, j'ai pas pu, enfin, c'est une longue histoire. Je souriais faiblement, pour ne pas qu'elle pense qu'il y avait eu quelque chose de grave, j'avais pas envie de m'attarder là dessus. En perdant Cassyopée, j'avais perdu l'envie d'avancer, de faire des choses, sans elle j'étais perdu. Je suis complètement paumé. Pourquoi t’es partie de Londres ? j'arquais un sourcil, avant de la regarder, puis de détourner mon visage. Qu'est ce que je pouvais bien lui raconter? heu.. commençais-je, cherchant mes mots. Je passais une main dans mes cheveux avant de me gratter la tête. Ma.. ma mère préférais que je parte de chez moi, on n'était pas franchement sur la même longueur d'onde, donc mon père avait un appartement à New-York, du coup j'ai débarqué ici, c'était mieux pour tout le monde. achevais-je en souriant. Je ne pouvais décemment pas lui dire que ma mère ne pouvait plus me regarder sans avoir envie de me frapper, de me tuer. J'étais responsable de la mort de sa fille, j'avais tué son enfant. Le seul enfant dont elle était fière.
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Lun 16 Déc - 18:22 | |
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T’étais contente de pouvoir dialoguer avec lui. Il n’avait pas l’air méchant et ça se confirmait. Toi non plus, tu n’étais pas méchant. Juste beaucoup trop méfiante. Tu ne voulais pas donner ta confiance à n’importe qui. T’es comme ça et si il y a une chose que tu ne changeras jamais chez toi, c’est bien ça. Même en grandissant, tu sauras que tu seras toujours cette fille. Celle qui a des allures de pestes pour se protéger du monde extérieur mais qui a un énorme cœur si on gratte un peu la surface. Quoi qu’il en soit, je fis comprendre par a+b à Elliot que les gens ici n’étaient pas tous horrible. Okay, la plupart étaient de vrais cons mais certains pouvaient se révéler être de bons amis, sur qui on peut compter. Il fallait juste les trouver ces personnes et c’était une denrée rare. Bref, il te demande si tu parlais de toi. T’es peut-être égocentrique d’apparence, mais t’as aussi compris que le monde ne tournait pas qu’autour de toi. Tu le regardes et réponds :
« J’parle pas forcément de moi dans le sens où j’ai pas envie de passer pour une égocentrique mais j’pense que tu l’auras compris : malgré mes airs de peste, j’suis pas méchante, si ? » Tu marques une brève pause et ajoute : « Après c’est à toi de voir si tu pourrais être pote avec une fille comme moi, qui ne montre pas qui elle est vraiment aux premiers abords et tout ce qui s’en suit. En tous cas, moi je t’aime bien. »
Et c’est la stricte vérité. T’es pas du genre à faire des compliments ou dire des choses gentilles comme ça sans le penser. Même pour un milliard de dollars tu ne le ferais. Certes, Elliot n’est pas censé le savoir mais bon , tu lui parles plutôt bien depuis tout à l’heure. Alors que t’aurais très bien pu prendre la mouche et l’insulter comme du poisson pourris lorsqu’il t’a envoyé balader au tout début. Il te dit ensuite qu’il serait de jouer de la guitare pour toi. Tu tapes dans tes mains comme une gamine pour montrer que t’es contente. Ouais, t’es un peu givrée sur les bords mais ça, il s’y fera. Un peu de joie dans vivre dans ce monde, ça ne fait pas de mal. Il te dit ensuite qu’il chante aussi et qu’il aurait bien aimé son métier. Tu lui dis, avec un sourire :
« En fait, t’es le mec parfait : musicien et chanteur, c’est classe. » T’aime bien les musiciens. Ils ont toujours un petit côté torturé et t’adores ça. Bref, tu le regardes et lui dis : « J’aime bien les longues histoires et j’ai tout mon temps. » Puis, tu réfléchis deux minutes. Si c’est un truc difficile, c’est pas sûr qu’il veuille t’en parler. Comme toi si il fallait que tu parles de ton meilleur ami. T’ajoute alors : « Mais si tu veux pas en parler, je comprendrais. J’veux pas que tu te sentes obligé. »
Tu lui souris. Au fond de toi, t’as envie de savoir. T’es curieuse de nature mais t’essais de te mettre à sa place. Vous ne vous connaissez presque pas. Pourquoi il te raconterait sa vie, franchement ? Il t’explique ensuite que sa mère et lui c’était pas franchement le grand amour. Tu fronces légèrement les sourcils et lui demandes :
« Mais pourquoi ton père il a pas réagi ? Enfin j’veux dire, même si t’étais plus sur la même longueur d’onde avec ta mère, il aurait pu essayer de temporiser entre vous… »
Tu trouves l’histoire légèrement louche mais bon, tu ne dis rien. Après tout, tout est possible. Une mère qui aime pas son enfant, ça peut arriver. Enfin quoi que, quelque part ça te choque quand même. T’es triste pour lui, tu ne sais pas réellement comment réagir face à ça.
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Lun 16 Déc - 19:45 | |
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Appearances are often misleading.
Depuis la mort de Cassyopée je n'avais fait aucun effort pour aller vers qui que ce soit. Amélia et Clélia, elles, m'étais tombée dessus, je n'avais pas pu me défiler, Amélia étant la seule personne avec qui je pouvais parler à l'hôpital et au fil des mois, elle était devenu bien plus que ça, elle était devenu mon sourire et la personne pour qui je me levais le matin, espérant la croiser -vainement je l'avoue- au hasard d'une rue. Quant à Clélia, je crois que si j'avais refusé son aide, son appartement, sa gentillesse, elle m'aurait ramené chez elle par la peau des fesses, et croyez-moi une Pawelski en colère ça craint. Vraiment. Avec Lennon c'était complètement différent, j'avais eu le choix,j'aurais très bien pu décider que je n'avais pas envie de lui parler, j'aurais très bien pu l'ignorer ou l'envoyer balader. Mais je ne l'avais pas fait, j'avais comme l'intuition que je pouvais lui faire confiance, qu'elle n'était pas là par hasard. J’parle pas forcément de moi dans le sens où j’ai pas envie de passer pour une égocentrique mais j’pense que tu l’auras compris : malgré mes airs de peste, j’suis pas méchante, si ? Après c’est à toi de voir si tu pourrais être pote avec une fille comme moi, qui ne montre pas qui elle est vraiment aux premiers abords et tout ce qui s’en suit. En tous cas, moi je t’aime bien. je la regardé, ravie de ce qu'elle venait d'annoncer Que d'honneur, Lennon-šky Emerson m'apprécie, je n'en demandais pas tant! dis-je, en me moquant un peu, pour lui faire comprendre que quoi qu'il en soit, le fait qu'elle soit populaire ou la fille de la Reine d'Angleterre, je m'en fichais royalement. Ayant peur qu'elle ne comprenne pas mon sous-entendu et qu'elle ne se vexe je reprenais en souriant Je crois que je t'aime bien aussi, et je t'assure que malgré tes aires tu n'es vraiment, vraiment pas méchante. Et je suis certain qu'on pourrait être amis, si ça ne te fait pas peur de traîner avec l'anglais paumé. ajoutais-je en riant faussement. Paumé. C'était peu que de le dire. J'étais tirailler chaque matin entre l'envie de sauter pas la fenêtre ou aller en cours, tout les midi entre couper ma viande avec mon couteau ou me trancher les veines avec, et tous les soirs avec l'envie d'aller dormir ou de boire jusqu'à ne plus pouvoir réouvrir les yeux. En fait, t’es le mec parfait : musicien et chanteur, c’est classe. Parfait? La blague! Si seulement elle savait sur quelle loque humaine elle était tombée. Je secouais la tête en signe de négation Parfait, je ne pense pas, en fait ça serait plutôt tout le contraire, mais tu auras tout le temps de le constater plus tard alors, pense que je suis parfait pour l'instant, moi ça me va bien! plaisantais-je légèrement pour masquer la fausseté de mes paroles. Parfait. Comment quelqu'un de parfait ne demanderait qu'à mourir? Comment quelqu'un de parfait aurait pu être responsable de la mort de l'être qu'il aimait le plus au monde? Je n'étais pas parfait, je ne méritais pas même de vivre. Alors que je venais de lui expliquer que je n'avais pas pu réaliser mes rêves mais que j'éludais la raison prétextant une longue histoire, elle me répondit qu'elle avait tout son temps. Je ne savais pas comment m'extirper de ça, heureusement, elle me sauva la mise elle-même, m'assurant que je n'étais pas obligé de répondre. Disons que je préfère passer ça sous silence, j'ai pas envie de te faire fuir alors qu'on commence à peine à parler! Je souriais faiblement, pour cacher ma tristesse, j'espérais que ça suffirait et qu'elle n'allait pas chercher plus loin, j'avais pas la force de parler de Cassyopée aujourd'hui, pas maintenant, pas alors que son souvenir était à chaque coin de rue, dans les décorations de Noël qu'elle adulait, dans chaque étoile dorée au dessus des sapins qu'elle voulait absolument placée elle même lorsqu'on faisait le notre à la maison. Non, je ne pouvais pas parler d'elle. Ni Clélia, ni Amélia n'avait ne serait-ce qu'entendu son prénom, je n'allais pas commencé maintenant. Mais je m'étais embarqué dans un sujet glissant, puisqu'elle m'avait demandé pourquoi j'étais parti de Londres. Mais pourquoi ton père il a pas réagi ? Enfin j’veux dire, même si t’étais plus sur la même longueur d’onde avec ta mère, il aurait pu essayer de temporiser entre vous… Je passais, encore une fois, une main dans mes cheveux, avant de baisser la tête. Il tempère la situation depuis que je suis né, et cette fois-ci j'avais fait une bêtise trop grave pour qu'il puisse m'être d'aucune aide, alors il valait mieux que je m'exile. Je n'osais même pas relevé la tête, je repensais aux derniers mois passé chez moi, à l'enfer qu'étais devenu ma vie depuis ce jour là, à mon père totalement détruit d'avoir perdu sa fille, à ma mère et son regard emplie de haine. Elle ne m'avait jamais aimé de toute façon.
Dernière édition par J. Eliott-Noah Evans le Mar 17 Déc - 19:39, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Lun 16 Déc - 20:51 | |
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Les gens devaient simplement halluciné de te voir en train de ne pas être avec ta petite bande. Et le pire ? C’est que tu t’en moquais. Ca leur plaisait pas ? Et bien tant pis. Tu n’allais pas vivre par procuration à travers de toute façon. Et puis, t’es peut-être une reine des abeilles mais ce n’est pas pour autant que t’as pas le droit de traîner avec d’autres personnes que tes soi-disant amies. Tu continues de regarder Elliot. Tu ne t’étais pas trompé sur ce garçon. En même temps, tu te trompes rarement sur les gens. T’esquisse un sourire en entendant sa réponse. En plus d’être gentil, il est plutôt drôle. Avec un sourire en coin tu lui réponds, pour rigoler bien évidemment :
« Bah ouais attends, c’est un immense honneur d’être apprécier par ma petite personne, tu t’en rends pas compte. » Tu rigoles et ajoute quelques secondes après : « T’es pas un anglais paumé. Tu veux juste pas aller vers les autres et moi ça me gêne pas d’être amis avec toi. T’es cool comme garçon. »
Tu lui souris de nouveau. T’es contente de parler avec lui. Tu n’imaginais pas aussi t’entendre avec lui. C’est vrai dans le fond, qui aurait cru que lui et toi vous finiriez par bien vous entendre ? Tu n’as pas grand-chose en commun avec lui, t’as juste tenu à tes copines. Elles vont sûrement te demander ce que t’es allée lui dire mais tu t’en fous. Il est hors de question que tu leur dises quoi que ce soit à ses harpies. Et puis, qu’est-ce que ça peut leur foutre ? Elles pensent que t’es allée l’insulter alors que pas du tout. Parce que toi, t’as un cœur. Qui marche pas forcément bien certes, mais t’en a un quand même. Tu croises les bras en entendant Elliot te répondre. Pour rigoler, tu rétorques :
« Si t’es parfait et si je le dis c’est que c’est vrai. On ne contredit pas une Emerson. Ca aussi tu l’apprendras, tu verras… »
T’affiches un sourire fière de ta réflexion. En fait, tu peux avoir des airs de gamine de temps en temps mais c’est aussi ce qui fait ton charme. Par la suite, il te dit qu’il veut devenir chanteur mais qu’il n’a pas pu, que c’est une longue. Toi aussi tu connais les longues histoires, le genre de trucs qu’on ne hurle pas sur les toits. Tu reprends ton sérieux et répond : « Tu ne me feras pas fuir, tu sais mais je comprends que tu ne veuilles pas m’en parler. On a tous des choses qu’on préfère oublier. »
Oublier pour continuer d’avancer. Ca t’as essayé de le faire mais c’est dur. Tu n’en as jamais vraiment parlé de ton meilleur ami sauf à un groupe de personne restreint. Tu ne peux pas revenir en arrière et Dieu seul sait à quel point, t’aimerais remonter le temps. Juste pour le revoir. Juste pour lui dire au revoir, le serrer dans tes bras et lui dire que tu l’adores. D’ailleurs, de là-haut, il doit te voir. Qu’est-ce qu’il doit penser de toi ? Que t’as grandi, que t’as évoluer ? Que t’es pas celle qu’il connaissait ? En repensant à lui, t’eus la gorge serrée. Il te manquait et ça c’était indéniable. De toute façon, tant que tu parlais d’Elliot, tu ne parlais pas de toi. Tu lui répondis :
« Faut voir le bon côté des choses : tu m’aurais jamais rencontré si tu n’étais pas venu ici. » Tu lui fis un petit sourire. Tu ne sais pas si c’était vraiment le moment de dire un truc de ce style mais tant pis, tu l’as dis. Tu sens quand même qu’Elliot a souffert et ça, ça te fais mal au cœur. Comment pouvait-on faire du mal à un garçon aussi gentil que lui ? T’ajoutes alors : « Mais tu sais, si t’as besoin de parler, tu peux compter sur moi-même si on se connaît pas trop. » Il ne te regarde pas, tu baisses les yeux aussi. T’as l’impression d’avoir fait la pire bourde de ta vie.
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Eliott N. Evans
information✤ Ragots échangés : 262 ✤ A N-Y depuis : 20/08/2013 My lifeMy lifeStatut civil : en couple avec amyAge de ton personnage: vingt-deux ansRelationships:
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Mar 17 Déc - 19:38 | |
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Appearances are often misleading.
Bah ouais attends, c’est un immense honneur d’être apprécier par ma petite personne, tu t’en rends pas compte. je riais, content de voir qu'elle prenait plutôt bien la plaisanterie, et que l'autodérision ne la gênait pas trop. C'était bon signe, ça signifiait qu'elle ne se prenait pas autant au sérieux qu'elle ne le fait paraître en étant avec ses 'amies'. Heureusement, parce que j'en avais connu des femmes qui se prenaient bien trop au sérieux, et j'avais des sales histoires à leur propos. Ce sont souvent les femmes les mieux apprêtées qui ont les plus gros montres dans leur placard, ma mère et ses amies en était l'illustration paraître, pour une raison que je ne préfère pas me remémorer. T’es pas un anglais paumé. Tu veux juste pas aller vers les autres et moi ça me gêne pas d’être amis avec toi. T’es cool comme garçon. je lui lançais un sourire pour la remercier du compliment, alors c'était donc vrai, elle voulait devenir mon amie? Intérieurement, j'étais ravie, du moins la part de moi-même qui avait réussi à ravaler sa fierté était ravie, l'autre part de moi-même braillait dans ma tête que j'étais entrain de faire une bêtise. Dans ce cas, je suis ravie de devenir ton ami! un franc sourire aux lèvres, j'essayais de dissimuler ma gène, ma crainte. Je n'étais plus habituer à me faire de nouveaux amis et j'avais peur que ça implique beaucoup trop de choses beaucoup trop compliquées. Mais je ne pouvais pas le nier, la sensation que j'éprouvais quand je lui parlais était plus qu'agréable, je me sentais bien, je me sentais en confiance. Elle m'avait affirmé que je n'étais pas paumé, la pauvre si elle savait.. je me rendais compte que plus je lui parlais, plus je voulais la préserver de la vérité, j'avais honte de ce que j'avais fais, honte de m'auto-détruire depuis tant de mois sans jamais avoir réussi à me redresser. J'avais honte. Et je ne voulais pas qu'elle aussi ai honte de moi. Malgré la confiance que je lui accordais alors que nous ne nous parlions que depuis quelques secondes, je restais sur la réserve, même si j'avais le sentiment qu'elle n'irait pas faire un rapport détaillé à ses amies, dans le doute, je préférais être prudent. Si t’es parfait et si je le dis c’est que c’est vrai. On ne contredit pas une Emerson. Ca aussi tu l’apprendras, tu verras… je souriais, j'étais content qu'elle projette qu'on se revoit après, que j'ai le temps de la connaître. Alors je ne me risquerais pas à te contredire, j'ai peur maintenant! plaisantais-je, en faisant une moue terrorisé. Je riais ensuite, avant de reprendre mon sérieux, entament avec elle le sujet compliqué de la raison de ma venue ici. Tu ne me feras pas fuir, tu sais mais je comprends que tu ne veuilles pas m’en parler. On a tous des choses qu’on préfère oublier. Elle comprenait rapidement, et le seul moyen pour qu'elle comprenne ce genre de situation c'est qu'elle aussi avait un passé lourd à oublier. Peut-être qu'un jour on se parlera si librement qu'on pourra se confier? Pour le moment, je préférais mettre un terme à ce sujet. Oui, on a tous une histoire, j'imagine. admis-je dans un sourire faible. Ayant compris que je n'avais pas plus envie que ça de débattre sur les raisons qui m'ont amené ici, elle décida de relativiser la situation. Faut voir le bon côté des choses : tu m’aurais jamais rencontré si tu n’étais pas venu ici. Je ris amusé de sa remarque. Pas faux, et je n'aurais jamais pu prendre un taxi jaune, sérieusement, ça aurait bouleversé ma vie! dis-je en prenant un air dramatique. Mais tu sais, si t’as besoin de parler, tu peux compter sur moi-même si on se connaît pas trop. j'essayais d'adopter mon sourire le plus convaincant Non mais ne t'inquiète pas, je vais très bien, ne pense pas qu'il s'est passé quelque chose de grave ou quoi que ce soit, j'ai rien de très intéressant à raconter, une vie banale et une relation qui se détériorait avec ma génitrice, rien de palpitant! je ne lâchais pas mon sourire, je ne ferais rien paraître, mais mes cicatrices sur mes bras, sur mes poignets, hurlaient au mensonge. Je vais bien. Si seulement je pouvais aller bien. Si seulement j'étais capable d'aller bien.. Je sentais mon coeur me faire mal, et mes poings se serrer, je devais arrêter de penser à tout ça, changer radicalement de conversation. Et toi, tu as toujours vécue à New-York? ouais, on a connu mieux comme changement radicale de conversation, mais on va dire que ça va le faire.
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Invité
Invité information My life
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Mar 17 Déc - 20:06 | |
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Qui aurait cru que tu finirais par aller à lui parler ? Qui aurait cru que tu finirais par lâcher tes amies pour aller passer une récréation avec lui ? Personne. Tout ça pourquoi ? Parce que personne ne te connaît réellement. Mais tu t’en moques. T’as pas envie d’être aussi gentille avec tout le monde. Certains pourraient en profiter et ça tu ne le veux pas. C’est tellement plus facile de se comporter comme une garce pour voir qui osera gratter ta carapace. Peu de gens le font. Ils ont sans doute peur de toi. Ca faisait longtemps que tu n’avais rigolé comme ça avec un garçon. Depuis que ton meilleur n’était plus là, en fait. Avec Lucy vous enchainiez les délires mais t’avais jamais retrouvé un garçon avec qui rigoler de tout et de rien, sans se prendre la tête. T’étais contente de le faire sourire. Tu te sentais bien avec lui. Il ne te jugeait pas. Il t’acceptait telle que tu étais et tu n’avais pas besoin de faire d’effort. Tu lui souris lorsqu’il te dit être ravi de devenir ton ami. En débutant cette journée, tu n’aurais jamais pensé te faire un ami. Mais un vrai. Pas une de ses personnes avec qui tu traînes pour faire jolie. Quelqu’un sur qui tu pourras compter. En tous cas, tu l’espères. Tu lui dis ensuite qu’il ne faut jamais te contredire. De une, tu détestes ça. Il faut toujours que t’ai le dernier et ce, même si t’as tort. Et de deux, quand tu dis un truc c’est forcément et une fois de plus, même si t’as tort. T’aimes bien avoir le dernier mot, c’est tout. Pour rigoler, tu lui réponds :
« Bah tu devrais, j’vais venir te hanter la nuit et tout si tu me contredis. Je serais toi, je serais en train de trembler comme une feuille… »
Tu rigoles. Tu te prends vraiment pas la tête et tant pis si tes blagues ne doivent faire rigoler que toi. Il finit par conclure sur votre sujet de conversation. Ouais, on a tous un passé, un présent et un futur. On a tous des secrets, des choses qu’on passe sous silence et toi t’es la première à connaître ce genre de chose. Tu souris amusé à sa réflexion. Il est vraiment drôle quand il s’y met :
« Ah bah ça je te confirme que ça aurait bouleversé ta vie. Quelqu’un qui n’a jamais pris de taxi jaune dans sa vie, il loupe quelque chose. »
Comme si prendre un taxi New-Yorkais changeait quelque chose. Un taxi reste un taxi. D’ailleurs toi t’es plutôt limousine que taxi mais c’est encore tes parents qui t’obligent à prendre une limousine. Pas que ça te déplaise mais bon, t’aimes bien prendre le taxi aussi. Au moins, c’est plus discret. Il te confirme ensuite qu’il ne s’est rien passé de grave. Bon. S’il le dit. Mais on ne va pas te la faire. Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. Mais tu n’as pas envie de le forcer. Néanmoins, t’ajoutes pour conclure :
« Ouais mais si jamais t’as besoin de parler, tu peux compter sur moi c’est tout ce que je dis. »
Tu lui souris. Puis vous changez brusquement de conversation. Et le sujet part sur toi. Super ! Juste ce qu’il ne fallait pas. Mais bon, il t’a posé une question de pure rhétorique presque. Rien de bien méchant. Tu lui réponds :
« Nan ça fait seulement deux ans que j’habite dans la Grosse Pomme, avant j’habitais à Seattle. Et mes parents m’ont obligé à venir avec eux alors que j’voulais pas quitter Seattle mais bon, c’est pas plus mal ici. »
Le jour où tu n’aurais pas dû lui dire que tes parents t’ont obligé à déménager. C’est vrai, dans le fond, ça aussi c’est une longue histoire. T’as pas envie de lui parler de ta maladie, t’as pas envie non plus de parler de ton meilleur et de sa copine. Parce que oui si tu voulais rester à Seattle, ça aurait été juste pour t’en prendre à cette fille. Seulement, eux ne le savent pas.
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Eliott N. Evans
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Mar 17 Déc - 21:10 | |
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Appearances are often misleading.
Pourquoi je me bornais à fuir la compagnie des autres? Par peur de les faire souffrir, certainement. Je n'étais bon qu'à ça. Qu'est ce qui se passerais si je m'attachais à quelqu'un et qu'un jour, on viens lui annoncer que je suis mort en me tranchant les veines? Clélia et Amélia savaient à quoi s'en tenir, Lennon elle ne savait rien, et n'en saura certainement jamais rien. Qu'est ce qu'elle ressentirait, si un jour l'une de mes tentatives de suicide aboutissait enfin? Si je parvenais enfin à mettre fin à mes jours, à ma souffrance continue. Elle serait déçu, certainement. Elle se moquerait de moi, et verrait enfin quelle merde je suis. Je ne devrait pas être son ami, Lennon c'est une fille qui se tiens bien, qui a une certaine réputation à tenir, qu'est ce qu'elle ferait en traînant avec le pire abruti, le pire déchet que la terre ai connu? On était si différent, et pourtant j'avais envie de la connaître, j'avais envie de lui faire découvrir la musique, j'avais envie de la faire sourire et de faire tomber son masque de cire, je voulais la connaître réellement, au delà de ce que sa réputation raconte sur elle. J'étais persuadé qu'elle valait la peine qu'on s'intéresse à elle. Qu'on s'intéresse à ce qu'elle est réellement. J'avais éludé la conversation, trouvant qu'elle dérivait beaucoup trop sur mon histoire. Je n'avais pas envie qu'elle sache pour Cassyopée ou pour ma mère, c'était quelque chose que je voudrais garder pour moi jusqu'à ce que ça me consume entièrement. J'avais choisi d'innocemment lui demander si elle avait toujours vécu ici, c'était peut-être un moyen qu'elle parle de son passé, sans faire attention.Nan ça fait seulement deux ans que j’habite dans la Grosse Pomme, avant j’habitais à Seattle. Et mes parents m’ont obligé à venir avec eux alors que j’voulais pas quitter Seattle mais bon, c’est pas plus mal ici. elle n'en dit pas beaucoup, mais assez pour que je comprenne qu'elle aussi, son histoire à Seattle devait être longue. Pas dans ses mots, mais dans sa façon de les dire. J'avais passé la moitié des douze dernier mois dans les services de psychiatrie pédiatrique, j'avais apprit à reconnaître les personnes qui en avaient vraiment lourd sur le coeur, et les personnes qui allaient mal dans le simple espoir qu'on s'occupe d'eux. Lennon semblait elle, être de ceux qui en avait pour sur le coeur. Je me demandais ce qui avait bien pu se passer là bas, mais je sentais que la question aurait été déplacé. Comme pour nous interrompre, la sonnerie retentit, et tous les élèves se dirigèrent vers les grands corridors pour aller en cours. Je regardais Lennon, je n'avais aucune envie que notre conversation s'arrête maintenant. Je fronçais légèrement les sourcils. J'avais cours de littérature anglaise, la flemme. Une idée me vint alors soudain à l'esprit et je me mis debout, avant de me planter devant Lennon un large sourire aux lèvres. Dis, tu me fais confiance? j'attrapais sa main, je ne savais pas si elle était franchement d'accord pour sécher les cours, mais tant pis, au pire elle dira que je l'ai kidnapper. Je l'emmener jusque devant mon casier, que j'ouvrais dans l'effervescence des élèves qui rentraient sagement en cours, puis attrapais ma guitare. Tu voulais m'entendre jouer non? Alors oublie tes plans pour la journée, je te kidnappe! Je la regardais en souriant et lui dit de me suivre. On traversa les couloirs à contre-sens, pour sortir des bâtiments. Je passais la sangle de ma guitare autour de moi, et me dirigeais vers l'arrière du lycée, suivit de Lennon. Étant dans une école plutôt favoriser de l'upper east side, c'était un peu compliquer de sécher les cours, mais j'avais quelques tuyaux pour sortir du bahut assez discrètement. Dans le coin nord-ouest de la cour, derrière un espèce de bananon bizarre il y avait un petit muret facilement excaladable. On y alla, je posais ma guitare sur le muret, prit mon élan et sautais sur le muret. Perché là haut, je regardais Lennon en bas. Je récupérais ma guitare et me mit à rire. Ahah, tu me suis toujours? plaisantais-je, non-méchament. Je lui tendis ma main pour l'aider à grimper, encore heureux qu'il ne fallait pas grimper aux arbres pour se tirer de cette prison dont les grilles étaient formellement fermées pendant les heures de cours. Une fois la difficulté dépassée, on arriva sur un terrain vaguer avec un usine désaffecté, c'était toujours la propriété du bahut mais ils n'avaient jamais rien fait du bâtiment désaffecté. On y entra tous les deux, certes ils ne faisaient pas chaud mais au moins on était à l'abris du vent, et en plus on était bien plus tranquille que dans le lycée. Voilà, c'est pas franchement luxueux, mais c'est le seul endroit tranquille à proximité du bahut. lui expliquais-je en m'essayais en tailleurs contre un mur de la grande enceinte. J'espérais qu'elle allait apprécier l'endroit, même si c'était difficile à dire, puisque je ne la connaissais pas, et peut-être qu'elle était de ses personnes qui ne supportent pas d'aller dans des endroits ou personne ne vie, et n'est là pour la servir. J'ai encore montré cet endroit à personne, il est pourtant juste derrière le bahut mais les élèves n'ont pas l'air de s'en rendre compte, moi je l'ai remarqué dès mon arrivée ici. J'aime bien venir ici pour jouer, c'est tranquille, personne avec qui je serais susceptible de me prendre la tête.Je souriais avant d'attraper ma guitare et de la placer correctement pour jouer. Ta chanson préféré, c'est quoi? demandais-je, dans l'espoir que je la connaitrais et pourrais la jouer. Ma guitare était ma meilleure amie depuis la mort de ma soeur. Elle était simple, faite d'un bois claire. Le nom de Cassyopée y était gravé, j'avais fait ça quelques jours après son décès. Je passais mes doigts, instinctivement, sur la gravure, attendant la réponse de Lennon.
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Invité
Invité information My life
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Mar 17 Déc - 22:02 | |
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Ton passé, tu ne veux pas forcément l’oublier mais t’as simplement pas envie d’en parler. Et puis, pour dire quoi ? Que tu t’entendais super bien avec un mec, qu’il a fini par mourir dans un accident de voiture ? Pour dire que tu faisais exprès de louper tes rendez-vous à l’hôpital ? Enfin quoi que ça, ça a pas tellement changé depuis ton arrivée à New-York. Mais quoi qu’il en soit tu ne veux pas en parler. Dans ce lycée, moins on n’en sait sur toi, mieux tu te portes au final. T’as de la chance, Elliot ne t’a pas demander plus d’information sur le pourquoi du comment t’as pas voulu venir à New-York au début. Ça t’évitera d’inviter quelque chose. D’ailleurs la sonnerie se met à retentir. T’imagine déjà le cours qui t’attends. Un cours de mathématiques. Ou comment avoir envie de se pendre. T’y comprends rien en maths. Entre le théorème de pythatruc et les formules, ça te donne mal à la tête. T’as vraiment pas envie d’y aller. Alors que t’allais te résigner à te lever pour aller dans cette foutue salle de cours, tu vois Elliot se lever, te tendre la main et te demander si tu lui fais confiance. T’attrapes sa main et répond :
« Euh… oui mais tu m’emmènes où là ? »
Il n’a pas le temps de répondre à ta question que vous êtes à son casier. Tu le laisses faire. Il te demande aussi d’oublier tes plans de la journée. Tu le vois sortir sa guitare. Aha, l’idée de sécher le cours de maths ne te déplaît. Surtout si c’est pour passer cette heure-là avec Elliot. Ca ne pourrait être que génial de toute façon. Tu lui souris, puis une fois qu’il a pris sa guitare, tu le suis jusqu’à l’arrière du lycée. Tu ne comprends pas vraiment où il veut aller mais bon, tu le suis quand même. Il t’amène jusqu’à un petit muret, que tu n’avais jamais vu soi dit en passant. Tu ne vas jamais aussi loin dans la cours. Tu restes à ta table, c’est tout en général. Il pose sa guitare et escalade le mur et là, tu te demandes comment tu vas faire. Non mais sérieux, dans le genre pas sportive t’es la championne et même si c’est un truc facile à escalader, faut pas trop t’en demander. Il récupère sa guitare et te demande si tu le suis toujours. Tu sais qu’il plaisante mais tu ne sais toujours pas comment escalader ce muret. Il finit par te tendre la main. Tu souris et attrape sa main pour passer par-dessus le muret. Tu le suis jusqu’à un bâtiment dont tu ne connaissais même pas l’existence. Tu rentres avec lui et regard autour de toi. Tu lui dis :
« Nan mais c’est cool comme endroit, j’savais même pas qu’il existait. »
Tu le vois s’asseoir en tailleur. Tu t’assois en face de lui. C’est pas ton genre de t’asseoir par terre mais qu’importe. Ca va pas te tuer, non plus. Tu lui souris et réponds :
« Ouais j’imagine que c’est tranquille. Cest là que je devrais venir quand les cours me saoulent. Mais bon, j’vais pas te piquer ton endroit secret. » Tu lui souris puis il te demande ta chanson préférée. T’hésites. T’as envie de lui dire ta vraie chanson préférée qui n’est autre que Restless Heart Syndrom de Green Day mais t’as trop peur qu’il comprenne que cette chanson à une signification pour toi. Tu préfères lui répondre : « Euh… Wake me up when september ends de Green Day. » Tu ne sais pas si il la connait. De toute façon, il y en a plein des chansons que t’aiment bien de toute façon.
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Mar 17 Déc - 23:38 | |
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Appearances are often misleading.
L'avoir emmené ici revêtait une signification particulière, je n'avais encore emmené personne ici, je gardais cet endroit jalousement secret. Je m'y sentais vraiment bien. C'était une friche industrielle, un grand bâtiment en briques rouges avec de hautes fenêtres qui inondaient l'endroit de toute la lumière que nous offrait le ciel. L'endroit, bien que désert, restait quand même en bon état, le sol était une immense dalle de béton coulée sur toute la superficie du bâtiment, et peux de carreaux aux fenêtres étaient cassés. J'imaginais très bien les anciennes machines textiles qui tournaient à plein régime ici, il y a peut-être soixante ans de cela. En Angleterre il y avait des centaines et des centaines de bâtiments identiques à celui là, abandonné, mais gardant en lui la mémoire d'un passé industrielle très marqué. Cassyopée et moi allions souvent dans ce genre de bâtiments désaffectés, je jouais de la guitare et me servait des quelques rampes d'accès pour lui apprendre à faire du skate, ce qui était très drôle compte-tenu de l'équilibre précaire de Cassyopée sur une planche à roulette. Encore une fois, je m'étais égaré dans mes souvenirs. C'était toujours aussi douloureux, depuis sa mort, évoquer son prénom rien qu'en songe m'étais insoutenable, comme si mon coeur était transpercé de part et d'autre par des flèches envenimés. C'était intenable. Si j'avais été seul, j'aurais pleuré pendant des heures, et j'aurais finalement trouvé un moyen de faire disparaître la douleur. Ca se passait toujours comme ça. Je me faisais souffrir physiquement pour oublier la douleur à l'intérieur qui me consumait, qui me tuais jours après jours. Nan mais c’est cool comme endroit, j’savais même pas qu’il existaitLa voix de Lennon m'empêcha de sombrer et me fis sourire. Beaucoup d'élève de Saint-Jude ignoraient l'existence de ce bâtiment, ou n'avaient jamais osé y mettre les pieds. Moi j'avais passé mon adolescence hors de chez moi à vagabonder dans les rues, j'avais appris à faire attention aux endroits potentiellement agréables. Je préférais passer ma journée à errer comme une âme en peine au beau milieu de Londres plutôt que de rentrer chez moi pour croiser ma mère, ou pire ses amies. Je la haïssais, elle m'avait tout prit, tout volé. Elle m'avait détruit avant même que je n'ai eu le temps de me construire, c'était une garce, la pire qui existe. J'ajustais les corde de ma guitare en attendant la réponse de Lennon qui ne tarda pas. Ouais j’imagine que c’est tranquille. Cest là que je devrais venir quand les cours me saoulent. Mais bon, j’vais pas te piquer ton endroit secret. Je souris, ravie qu'elle en trouve pas l'endroit désagréable. Tu es cordialement invité à venir ici quand tu voudras, je t'oblige même à venir ici dès que tu en ressent l'envie ou le besoin! Si tu veux, on peut même dire qu'à présent, c'est notre endroit secret! dis-je en acceptant le "notre". Je voulais qu'elle s'y sente aussi bien que je m'y sentais, si je pouvais lui apporter ça, j'en serais comblé. Ca me fait du bien de venir ici, j'espérais qu'elle aussi y trouverait un certain réconfort. Elle m'avait demandé tout à l'heure si je pourrais lui jouer quelque chose un jour, et j'avais décidé de m'exécuter dès maintenant, en lui demandant sa chanson préféré. Je fut rassuré quand elle m'annonça l'une des chansons les plus connus de greend day, non seulement je savais la chanté, mais je connaissais aussi les accords. C'est parti pour Wake Me Up When September Ends alors! je commençais à gratter les cordes, me remémorant rapidement les paroles. Je n'avais plus rechanté depuis des mois devant quelqu'un, c'était un peu stressant, voir même carrément flippant, j'avais peur de me louper. Summer has come and past The innocent can never last wake me up when september ends like my father's come to pass seven years has gone so fast wake me up when september ends here comes the rain again falling from the stars drenched in my pain again becoming who we are as my memory rests but never forgets what I lost wake me up when september ends Summer has come and past The innocent can never last wake me up when september ends ring out the bells again like we did when spring began wake me up when september ends here comes the rain again falling from the stars drenched in my pain again becoming who we are as my memory rests but never forgets what I lost wake me up when september ends Summer has come and past The innocent can never last wake me up when september ends like my father's come to pass twenty years has gone so fast wake me up when september ends... Je continuais encore quelques accords avant d'arrêter la mélodie. Je n'osais même pas regarder Lennon, j'étais incapable de dire si ce que je venais de faire était potable. C'était une chanson que je connaissais très bien, elle me parlait, elle était triste. L'histoire était pourtant totalement différent de la mienne, certaine phrase avait le dont de me percer le coeur. Je relevais la tête pour lancer un timide sourire à ma nouvelle amie, attendant sa réaction. Voilà, j'espère ne pas l'avoir trop massacré.. bredouillais-je, en passant une main dans mes cheveux.
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Invité
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Mer 18 Déc - 18:46 | |
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N’empêche tu trouvais ça bizarre qu’il t’amène ici. Vous aviez une conversation plus que normal depuis une petite vingtaine de minutes à peine et il osait te montrer un endroit qu’il n’avait jamais montré à personne. T’étais touchée. Dans le fond, il devait te faire un tantinet confiance. Toi, si t’avais un endroit rien qu’à toi, ce n’est pas sûr que tu le dévoiles à quelqu’un. Surtout si tu ne parles que depuis vingt bonnes minutes à la personne. Tu lui souris lorsqu’il te dit que cet endroit pouvait être le vôtre. Ca aussi c’était des trucs que tu faisais avec ton meilleur ami : choisir des endroits que personne ne serait susceptible de connaître et qui ne serait qu’à vous. C’était des endroits où vous aimiez bien vous retrouvez tous les deux. Loin du monde. Loin de la population. Juste lui et toi, à refaire le monde. Passer des heures et des heures à rigoler de tout et de rien. C’était le bon temps. Un temps révolu. Tu lui répondis alors avec un petit sourire :
« J’accepte avec plaisir, dans ce cas. »
Une fois assise en face de lui, il te demande ta chanson préférée. Il va te la jouer et même te la chanter. T’as réfléchi quelques minutes avant de sortir Wake Me Up When September Ends. D’ailleurs on dit souvent de toi que t’es pas le genre de fille qui pourrait écouter du rock. A croire que parce que tu traînes avec des filles superficielles et que t’écoute en général beaucoup de trucs commerciaux, tu ne peux pas écouter du rock. En vrai t’adores ça. C’est le genre de musique qui fait passer plein d’émotion en même temps. T’aurais pu lui dire la vraie chanson que t’adores par-dessus tout et que t’écoutes souvent en boucle mais elle a trop de signification. Tu ne veux pas lui parler de ça parce que pour le coup, tu risquerais de le fuir. Tu lui souris et de nouveau et écoute quand il commence à chanter. Il chante vraiment bien. Si bien que tu te remémores les bons moments que t’as vécu avec cette chanson. Tu continues de le regarder et tu souris quand il a fini la chanson. T’applaudis même. Il a réussit à te remémorer de bons moments et c’est vraiment super important pour toi. Assise en face de lui, tu viens t’installer à côté de lui et tu déposes un bisous sur sa joue. Tu lui dis ensuite :
« Nan tu l’as pas du tout massacré. Tu chantes trop bien, puis tu joues trop bien la guitare. T’as vraiment du talent, tu sais ? J’aimerais bien avoir un talent pour quelque chose moi aussi. » Tu continues de le regarder avec un sourire sincère et tu ajoutes : « Si un jour tu te lances dans la chanson, je serais ta première fan. Et toi, c’est quoi ta chanson préférée ? Chante-moi ta chanson préférée. » Tu lui fais un petit sourire. La musique c’est l’un des meilleurs moyens pour apprendre à connaître quelqu’un.
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Sam 21 Déc - 19:52 | |
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Appearances are often misleading.
Nan tu l’as pas du tout massacré. Tu chantes trop bien, puis tu joues trop bien la guitare. T’as vraiment du talent, tu sais ? J’aimerais bien avoir un talent pour quelque chose moi aussi. Je souriais, elle avait déjà tout ce qu'elle voulait, un popularité immense, et tout le monde l'aimait et voulait être son ami, elle n'avait pas besoin d'avoir du talent, elle était déjà quasiment parfaite aux yeux de la plus part des élèves de Saint-Jude. Si un jour tu te lances dans la chanson, je serais ta première fan. je répondais instinctivement, sans l'ombre d'une réflexion Désolé, mais cette place est déjà occupée par ma....petite soeur. Les mots n'avaient pas pu sortir de ma bouche, je m'arrêtais avant de finir ma phrase, que j'étais bête. Je n'avais plus de petite soeur. Je passais une main dans mes cheveux Oublie-ça, tu es officiellement ma première et unique fan! repris-je, en me forçant à sourire le plus possible. C'était dur sans elle putain. Si seulement je pouvait la faire revenir. Un an qu'elle était morte, qu'elle n'était plus là, et je n'ai jamais réussi à la sortir de ma tête seulement quelques secondes. Et toi, c’est quoi ta chanson préférée ? Chante-moi ta chanson préférée. J'aurais dû m'y attendre. Ma chanson préféré? Sister, des The Nixon. Depuis la mort de Cassyopée je ne l'avais chanté qu'une fois, sur sa tombe, avant de m'envoler pour New-York. Je cherchais une autre chanson, je ne pouvais pas chanter Sister. Je ne sais pas si tu la connais, elle s'appelle Sister, des The Nixon. Mais qu'est-ce que je suis con. Mes mots allaient plus vite que mon cerveau, toujours est il que je ne pouvais pas faire marche arrière maintenant. Je lui souriais faiblement, avant de prendre mon courage à deux mains et de commencer la chanson d'une voix tremblante. Here I am again, Overwhelming feelings A thousand miles away From your ocean home Part of me is near ma voix éraillée s'adaptait très bien à la chanson, mais mon coeur battait de plus en plus douloureusement. Si seulement Lennon savait combien cette chanson représentait beaucoup pour moi. Je continuais, fébrile, mais d'une voix forte et emplie d'émotions. Thoughts of what we were invade The miles that stand between We can't separate Your all I hoped you'd become Sister I see you Dancing on the stage Of memory Sister I miss you Sur ces dernières paroles ma voix se brisa littéralement, mon coeur saignait, mes poumons brulaient. J'essayais de ne rien laisser paraître, mes ces paroles débordaient de signification. Oh oui, qu'est ce qu'elle me manquait ma soeur. A bout de souffle, je reprenais ma respiration et reprenait, avec toute mes forces et tout mon coeur. Fleeting visits pass Still they satisfy Reminders of the next Overshadow goodbye Our flames burn as one
Sister I see you Dancing on the stage Of memory Sister I miss you
All I am begins with you Thoughts of hope understood Half of me breathes in you Thoughts of love remain true
Here we are again saying goodbye Still we fall asleep underneath the same sky You're all I knew you'd become
Sister I see you Dancing on the stage Of memory Sister I miss you
Entwined, you and I Our souls speak from across the miles Intertwined, you and I Our blood flows from the same inside Half of me, breathes in you Thoughts of love remain true
I see you, I feel you When I close my eyes I see walking there... I see you dancing in my mind La chanson avait duré presque cinq minutes, cinq minutes de torture et pourtant de libération, c'était assez spécial. Comme si je venais de me confier à Lennon sans lui avoir dit un mot. Mes yeux me brûlaient, je baissais la tête et passait nerveusement les mains dans mes cheveux. Je détournais la tête et fixais une fenêtre quelque seconde pour essayer de me reprendre, puis secouait brièvement la tête pour replacer ma mèche et regardais Lennon, souriant très faiblement, attendant sa réaction. Cette chanson était pour ma soeur, j'espérais au plus profond de moi qu'elle m'entendait, quelque par. Mais la réalité était tout autre, elle était morte, elle n'entendait, ne ressentait, ne voyait plus rien. Elle n'existait plus. Et tout ce que je demandais, c'est ne plus exister non plus. Je retenais avec grande difficulté mes tremblements, je m'appliquais à respirer normalement. Mes yeux devaient briller, j'espérais qu'elle ne le remarquerait pas, après tout j'avais toujours eu les yeux plus ou moins brillants et tristes. Pourquoi j'avais fait ça? Pourquoi cette chanson? Pourquoi devant Lennon? J'avais peut-être, inconsciemment, envie ou besoin d'en parler à quelqu'un. Mais je ne le ferais pas, je ne pouvais pas, je n'en avais pas le droit.
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Sam 21 Déc - 23:00 | |
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T’as tout pour toi. Dans le fond, beaucoup de filles de ton âge donneraient n’importe quoi pour avoir la même vie que toi. De l’argent qui coule, pas besoin de faire d’effort pour avoir des amis, être populaire et avoir la plupart des garçons qui te courent après. Ouais, c’est vrai que vu de loin ça peut paraître être une vie de rêve. Vie de rêve que t’aimerais oublier parfois. T’aimerais, ne serait-ce que l’espace d’une journée, avoir une autre vie. Voir comment ça se passe chez les autres. Est-ce qu’ils sont heureux ? Est-ce qu’ils sont malheureux ? T’en sais rien mais t’aimerais changer ta vie pour quelques heures. Tu écoutes sa réponse jusqu’à ce qu’il s’arrête de parler subitement et qu’il te dise d’oublier tout ça. Tu fronces les sourcils et lui dis :
« Elle est occupée par ? Tu peux me le dire tu sais, j’vais pas te manger. »
Tu le regardes et t’attends sa réponse. Il a piqué ta curiosité et même si tu sens que c’est potentiellement un sujet sensible, t’as envie de savoir. T’as envie qu’il te fasse confiance et la plus belle preuve qu’il puisse te faire c’est de te dire ce qu’il voulait dire. Tu continues de le regarer tandis qu’il te dit que sa chanson préférée c’est Sister des Nixons. Tu la connais. Qui ne connaît pas cette chanson, franchement ? Il commence à la chanter. Tu l’écoutes. Il chante vraiment bien. En plus, il a vraiment la voix pour cette chanson. Tu sens quand même qu’il a du mal à certains moments. Tu regardes le sol tout en continuant de l’écouter. A la fin de la chanson, tu relèves les yeux vers lui mais il ne te regarde pas. Son regard croisa alors le mien. Tu remarques qu’il a les yeux qui brille. Tu te risques alors à lui demander :
« Cette chanson… Elle a un signification pour toi, j’me trompe ? » Tu marques une brève pause et ajouta : « Qu’est-ce qui s’est passé Elliot ? »
Tu ne sais pas s’il va te répondre. T’aimerais bien qu’il se confie à toi. Tu sens qu’il en a besoin. T’as peur de sa réaction. T’as peur qu’il t’envois bouler parce qu’il considère que ce n’est pas le genre de trucs qui te regardent. Mais ça se voit qu’il a besoin de parler d’un truc. La chanson parle d’une sœur. Est-ce que ça parle de sa sœur ? Est-ce que ça parle de quelqu’un qu’il considérait comme sa sœur ? T’en sais rien. Tu continues de le regarder espérant qu’il se confie à toi. Qu’est-ce qu’il a perdre de toute façon ? Rien. T’avais pas l’intention de bâtir un dossier sur lui comme tu le faisais avec la plupart des gens. Parce qu’avec lui t’es sincère. T’es vraie et t’aimerais qu’il le remarque. Tu continues de le regarder, attendant toujours sa réponse.
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Eliott N. Evans
information✤ Ragots échangés : 262 ✤ A N-Y depuis : 20/08/2013 My lifeMy lifeStatut civil : en couple avec amyAge de ton personnage: vingt-deux ansRelationships:
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 22 Déc - 0:18 | |
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Appearances are often misleading.
Elle est occupée par ? Tu peux me le dire tu sais, j’vais pas te manger. Je sais bien qu'elle n'allait pas me manger mais je n'avais pas envie de lui parler de Cassyopée, et je n'avais pas non plus envie de lui expliquer que cette fameuse place était occupée par une personne qui reposait à six mètres sous terre dans une boite en bois. Cette idée me fit frissonner d'horreur. Non personne, disons que ça fait longtemps qu'elle ne m'a plus écouté! Je souriais, essayant d'être le plus convainquant possible, disons que ça ferait l'affaire. Après tout, j'étais devenu champion du monde pour simuler un sourire, ou une mine joyeuse, ça faisait un an que je m'y exerçais, pour échapper aux questions, pour échapper aux rumeurs et même à la pitié des autres. Je n'avais pas besoin de ça, et je n'en avais pas envie. Depuis la mort de Cassyopée, je m'étais fait le plus discret possible, j'étais devenu invisible. Je ne voulais pas être remarqué, je ne voulais pas m'attacher à quelqu'un pour le faire souffrir, je ne voulais pas qu'on découvre mon passé, je ne voulais pas qu'on sache. Qu'importe, je commençais à chanter.
Mais pourquoi j'avais fait ça? Elle allait me poser des milliers de questions, et dans l'état actuel des choses, j'étais un livre ouvert, je n'y arrivait plus, j'en pouvais plus, j'y arrivais pas. Je croisais son regard, déstabilisant, elle avait compris. Je baissais la tête et fixais le sol. Cette chanson… Elle a un signification pour toi, j’me trompe ? Je ne pouvais pas lui dire qu'elle se trompait, elle était loin d'être bête, et j'étais loin d'être crédible. Mais les mots ne sortaient pas, ma gorge était serré, mon souffle court, j'étais incapable de construire une phrase. Qu’est-ce qui s’est passé Elliot ? Mes yeux s'embuèrent, je me sentais mal, faible, tellement faible. Je ne pouvais plus lui mentir, mais je ne parvenais pas à lui dire la vérité non plus. Je tenais ma tête entre mes mains, le visage toujours tourné vers le sol. Et tout se brisa, je me pris tout ce que je cherchais à enfouir depuis un an maintenant en pleine figure. Comme un flot continue, brusque, douloureux, insoutenable. Je sentis mon corps entier se crisper. Ma petite soeur, elle est morte. A cause de moi, tout est de ma faute.. ma voix vrilla, je m'effondrais en larmes. Jamais, jamais je n'avais prononcé ces mots devant quelqu'un, jamais cette simple phrase n'était sorti. J'étais la cause de la mort de ma soeur. Je.. j'étais avec elle.. je devais la surveiller et.. et la protéger et elle.. j'ai perdu conscience sur la route.. elle m'a rejoins et une voiture.. nous.. nous a percuté.. elle est morte par ma faute, j'ai tué ma petite soeur..Je tentais d'articuler des phrases, mes mon corps était secoué de spasmes. Je me refusais toujours de lever ma tête vers Lennon, elle ne devait pas comprendre ce qui venait d'arriver. Elle devait me prendre pour un abruti, une mauviette, une loque humaine, une fillette. Si ça se trouve, elle allait le crier sur tous les toits, qu'importe, je n'en pouvais plus, mes nerfs lâchaient, je ne supporte plus cette situation, j'avais enfin mis des mots sur ce qui me tuait chaque jours, et j'avais l'impression de me sentir encore plus mal. J'avais enfoui ma tête dans mes bras et pleurait. Elle.. Cassyopée.. elle s'appelait Cassyopée.. C'était toute ma vie putain.. elle était tout.. tout ce que j'avais.. J'étais minable, pitoyable, détestable. Chaque mots prononcé m'arrachait le coeur, je n'arrivais même pas à comprendre pourquoi tout ça, pourquoi aujourd'hui, pourquoi devant Lennon, pourquoi? Je me sentais tellement pathétique. Je n'étais plus capable de rien. Je pleurais, je respirais qu'à moitié. Qu'est ce que j'avais loupé? A quel moment j'avais flanché? Pourquoi ma carapace m'avait fait défaut aujourd'hui?
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Invité
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 22 Déc - 1:27 | |
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Tu sens que quelque chose ne va pas. C’est vrai, t’es loin d’être idiote malgré les apparences. Tu sais quand ça ne va pas. Toi aussi t’es le genre de personne à ne jamais montrer ce qui ne va pas. Tu sais comment ça marche. Tu sais comment paraître contente alors qu’au fond t’aurais simplement envie de crier. Toi aussi t’as perdu quelqu’un qui t’étais chère mais t’as jamais pleuré. Tu te l’ai toujours interdit et t’as toujours garder ça pour toi. C’est plus facile. Personne ne peut t’atteindre. Il te répond simplement que ce n’était personne, qu’elle ne l’avait pas entendu chanter depuis longtemps. Mouais… T’as du mal à le croire mais tu respectes. S’il ne veut pas tout dire, c’est son choix. Tu ne peux pas le forcer. Une fois qu’il eut finit de chanter sa chanson, tu lui demandes si elle a une signification. T’es pas dupe non plus. Toi aussi t’as ta chanson sauf que t’as préféré passer ça sous silence. Tu lui demandes ce qu’il s’est passé. Tu veux savoir. Il ne peut pas te déballer une chanson comme ça et te dire qu’il n’y a rien. Après quelques secondes, il finit par commencer à parler. Tu l’écoutes, tu ne dis rien mais ces mots ça te touchent. Tellement qu’une larme coule le long de ta joue. Tu l’essuies rapidement. Et tu continues de l’écouter. Il se sent coupable mais que pouvait-il faire, franchement ? Une fois qu’il eut finis, tu décides de le prendre dans tes bras. Tu poses sa tête contre ton épaule et tu poses ta tête contre la sienne. Tu ne sais pas comment remonter le moral dans ce genre de situation. Tu tentes quand même :
« C’est pas de ta faute. Tu l’as pas poussé sous cette voiture, t’y ai pour rien. C’est pas parce qu’elle était avec toi, que t’es coupable. C’était à la voiture de s’arrêter, toi t’y ai strictement pour rien. » C’était beaucoup plus facile à dire qu’à penser. T’as jamais réellement su consoler les gens mais tu comprends que trop bien sa douleur. Toi aussi t’as vu mourir quelqu’un que t’adorais, quelqu’un pour qui t’aurais pu donner ta vie. Ce n’était pas ton frère mais c’était tout comme. T’ajoutes ensuite : « J’suis désolée de t’avoir rappeler tous ces mauvais souvenirs mais crois-moi ce n’est pas de ta faute. Ce sont souvent les meilleurs qui partent en premier et je sais de quoi je parle mais bat-toi pour elle. J’pense qu’elle ne voudrait pas que tu sois triste, même si c’est dur. » Tu marques une brève pause et ajoute : « En tous cas, si jamais t’as vraiment besoin d’en parler, je serais là. J’veux vraiment que tu comprennes que tu peux compter sur moi. »
Tu le garde dans tes bras. Tu ne sais pas réellement comment faire. T’es pas le genre à trouver les mots qu’il faut pour ce genre de situation. Pourtant, tu donneras n’importe quoi pour qu’Elliot sourie à nouveau. Il est adorable ce garçon, pourquoi doit-il subir ça ? Pourquoi ce sont toujours les personnes les plus gentilles qui doivent souffrir le plus ?
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Eliott N. Evans
information✤ Ragots échangés : 262 ✤ A N-Y depuis : 20/08/2013 My lifeMy lifeStatut civil : en couple avec amyAge de ton personnage: vingt-deux ansRelationships:
| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot Dim 22 Déc - 16:06 | |
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Appearances are often misleading.
C'en était trop, tout avait volé en éclat et je ne pouvais plus ravaler ma douleur, ça avait duré bien trop longtemps. Tout mon corps était tendu, crispé. J'agrippais mes cheveux comme si c'était la dernière chose à laquelle je pouvais me rattacher, le visage tourné vers le sol, ravagé par des larmes de douleur et de colère. J'étais fou de rage, contre moi, contre l'enfoiré qui nous a percuté et qui est parti comme un voleur. Contre mes parents qui avaient préféré me faire payer la mort de ma soeur au lieu de se rendre compte que j'étais la personne qui avait certainement le plus besoin de cette petite. C'était ma minable vie qui s'était écroulée lorsqu'elle avait cessé de respirer. Je pleurais, ça n'allait pas la ramener, mais je pleurais parce que je n'étais plus capable de rien, pas même de ravaler mes larmes. J'étais pathétique. Je sentis Lennon se rapprocher de moi et elle me prit dans ses bras, je me redresse alors pour poser ma tête contre son épaule, elle était adorable, elle n'avait pas rit, elle ne s'était pas enfui à toute jambe, elle n'avait pas prit ni de photo ni de vidéo pour le crier sur tous les toits. Non, elle m'avait juste prit dans ses bras. J'essayais de me contenir, de ne plus pleurer, mais tout ce que je ressentais était décuplé, c'était douloureux, insoutenable. C’est pas de ta faute. Tu l’as pas poussé sous cette voiture, t’y ai pour rien. C’est pas parce qu’elle était avec toi, que t’es coupable. C’était à la voiture de s’arrêter, toi t’y ai strictement pour rien. Si, j'étais responsable de Cassyopée, elle est morte parce que je n'ai pas fait assez attention à elle. Si j'avais mangé, si j'avais prit mes compléments alimentaires, si je ne m'étais pas fait vomir, encore, je ne serais jamais tombé en hypoglycémie. Je n'aurais jamais perdu connaissance au beau milieu de la route. Cassyopée n'aurait jamais été obligé de venir vers moi. Et aujourd'hui, elle serait encore en vie, en train d'admirer les magnifiques décorations de noël qui illuminaient Londres.Tout était de ma faute. J’suis désolée de t’avoir rappeler tous ces mauvais souvenirs mais crois-moi ce n’est pas de ta faute. Ce sont souvent les meilleurs qui partent en premier et je sais de quoi je parle mais bat-toi pour elle. J’pense qu’elle ne voudrait pas que tu sois triste, même si c’est dur. En tous cas, si jamais t’as vraiment besoin d’en parler, je serais là. J’veux vraiment que tu comprennes que tu peux compter sur moi. Je mordais l'intérieur de mes joues pour arrêter de pleurer, je me reprenais peu à peu, mais c'était difficile, j'avais envie de frapper quelque chose, j'avais envie de faire passer ma colère. C'est pas de ta faute Lennon, tu es juste arrivé au mauvais moment, je.. ça fait des mois que je garde ça pour moi, j'ai.. je.. La colère remonta en moi comme du venin, je serrais encore plus fort mes poings, mes ongles entrant dans les paumes de mes mains, mais je sentais à peine cette douleur, obnubilé par la guerre qui faisait rage à l'intérieur de moi. Je me levais doucement pour ne pas bousculer Lennon, mais j'avais besoin de bouger, je me sentais mal, j'avais envie de frapper dans un mur mais je me retenais. Je fis quelque pas avant d'arriver face à un pilier, la tentation de frapper dedans était forte mais je me retenais encore, serrant un peu plus encore mes poings. Je collais mon front sur la pierre froide puis me retournais pour me laisser glisser contre le gros pilier et m'asseoir par terre. Mes larmes s'étaient arrêtés, mon regard était vide. Je relevais mes genoux pour pouvoir poser mes bras dessus. Je fixais un point au hasard, sans vraiment regarder, et je me mis à parler. Mes parents m'ont toujours détesté, enfin surtout ma mère. Je n'ai jamais été à la hauteur. Tout petit déjà, j'avais du mal à me socialiser avec les autres. J'ai jamais été une lumière en cours, avec des résultats plutôt décevant, j'étais pas un élève perturbateur mais je répondais aux professeurs quand ils m'adressaient la parole. je préférait mille fois être dehors et faire du skate ou de la musique que de croupir dans une salle de classe. Puis ma mère a découvert que j'étais anorexique, elle n'arrêtait pas de me dire que c'était une maladie de fille, que j'étais un raté, une mauviette, que je ne ferais jamais rien de ma vie. Elle me forçait à manger, je me forçait à vomir, on a joué à ce jeu jusqu'à ce que je parte de chez nous. Cassyopée, c'était la seule personne de la famille qui m'appréciait, elle m'admirait, j'étais son grand frère. Quand elle posait ses yeux de petites filles sur moi, je me sentais tellement fière, elle ne voyait pas quelle merde j'étais, pour elle, j'étais un héros. Elle comprenait qu'il y avait un problème dans notre famille, que mes parents passaient leur temps à me crier dessus, mais elle m'aimait quand même. Elle aurait dû souffler ses huitième bougies cette année, le vingt-cinq décembre.. mais elle est morte, parce que je n'avais pas mangé, parce que je me suis effondré au beau milieu de la route. Quand je me suis réveillé du coma dans lequel m'avait plongé l'accident, ma mère me hurla dessus, je n'avais pas compris au début. puis j'ai vue ma soeur, allongée dans un lit d'hôpital. Quand mes parents furent obligé de quitter l'hosto, j'ai rejoins ma soeur, j'ai dormis avec elle, elle est morte pendant la nuit. Depuis ce jour là, ma mère ne m'a plus jamais regardé. C'est pour ça que j'ai dû partir. mon regard était toujours fixé sur un point imaginaire, dans le vide, quelques larmes avaient roulés sur ma joue mais rien comparé à quelques instants plus tôt. Je m'étais contenue, j'avais raconté tout ça d'une voix presque détaché. J'avais passé sous silence mes tentatives de suicide, ma descente aux enfer avec l'alcool et le drogue, je n'avais pas la tête du gars qui cours les bars le soir et qui se pique pour oublier. Alors autant ne rien lui dire, elle en savait déjà trop. Voilà, tu sais tout.. mentis-je, en baissant la tête, honteux de lui en avoir dit autant. Tu dois me prendre pour le dernier des abrutis, tu dois te dire que je suis pathétique. Mais depuis sa mort j'ai été incapable de me relever. Elle était tout ce que j'avais. C'est bête, mais c'est vrai. Je soupirais, avant de relever la tête vers Lennon Toi aussi tu as perdu quelqu'un, n'est-ce pas? Quelqu'un d'important? continuais-je. Peut-être allait-elle me gare confiance, après ce que je venais de lui déballer. Ou au contraire prendre peur. J'en sais rien, tout ce que je voulais c'était changer de sujet.
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| Sujet: Re: Appearances are often misleading | Ft. Elliot | |
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