À 5 ans dans la maison des Walker;
« Pimmy, regarde la jolie bouteille ! » j'avais été la chercher dans le placard de notre cuisine qui était à notre portée. La couleur était marron, c'était marrant. Elle était jolie, toute gravée. Notre mère, elle était avec ses copines dehors entrain de siroter un verre de Tequila. Pimmy c'est ma sœur jumelle et je l'aime très fort, aussi gros que ça. « Tu crois que c'est bon ? » demanda ma sœur jumelle. « Bah maman, elle en boit tout le temps, alors oui ! Ca doit avoir le goût de Coca Cola ! » lui répondis-je. Avec du mal, j'avais réussi à ouvrir la bouteille. Je pris nos deux verres que notre mère avait remplis avec du jus d'orange avec qu'elle s'éloigne et qu'elle nous demandait de ne pas la déranger et les jetais dans la poubelle. Je remplis alors nos verres de ce liquide marron clair. Je regardais ma sœur en disant « Tchin ! » je tapais contre le verre de ma sœur et commença à boire mon verre en même temps qu'elle, on recrachait tout par terre. « Mais c'est pas bon et ça pique ! » hurla ma sœur. « Beuuurk ! » et c'est à ce moment là que notre père choisit pour faire irruption dans la cuisine. Il nous arracha les verres qu'il jetais dans l'évier. Je regardais ma sœur avec une certaine appréhension. On va se faire méchamment grondé. « C'est ta faute ! » me dit ma sœur. « Non c'est pas vrai ! » répliquais-je. « Si c'est la tienne ! » « non ! » « STOOOP les filles, vous êtes punies, allez dans votre chambre ! » on monta doucement.

Une dizaine de minutes plus tard, je décidais d'aller dans les marches de l'escalier pour voir si mon papa était en colère après nous. « T'es complètement inconsciente, tu as laissé nos filles seules sans surveillance ! » lui dit-il d'un ton énervé. Je ne pouvais pas les voir mais j'entendais les bruits de pas. « Elles sont assez grandes, elles ont juste bu du coca avec de l'eau, je ne vois pas pourquoi tu me fais une scène, moi aussi j'ai besoin de m'amuser ! » lui répondit-elle alors. J'avais peur, je m'accrochais un peu plus à la rampe de notre escalier. « C'était du whisky, putain, du whisky, si elles auraient finis le verre, elles auraient fait un coma éthylique. » j'avais fais une grosse bêtise, une très grosse bêtise. Mon papa et ma maman se disputaient par ma faute. « Elles ont bien le droit de s'amuser, arrête de te prendre le chou comme ça ! » « Elles ont que cinq ans ! » répliqua-t-il encore plus énervé. « Et alors ? Faut bien qu'elle commence un jour ! » « Non mais tu t'entends parler, c'est pas le discours d'une mère, t'es complètement taré.. » et je remontais pour ne pas à avoir entendre la suite. Je regarde Pimrose et je me mets à pleurer « Papa et maman, ils se disputent ! » et ma sœur me prit dans ces bras.

Quelques jours après cette dispute, d'autres se sont enchaînés et notre mère est partie dans la nuit, nous laissant toute seule avec notre père. Elle n'avait laissé qu'un vulgaire mot sur un post-it. « Ce n'est pas ma vie, je suis désolé. » ça m'a profondément traumatisé. Je n'avais plus confiance dans les femmes hormis en ma sœur. A l'école, je commençais à avoir un sacré caractère, j'étais très bagarreuse, mon père était souvent convoqué. Il me punissait mais je m'en fichais, j'étais encore plus agressive lorsqu'on s'en prenait à Pimrose. J'ai fais une énorme cicatrice sur le bras à un mec juste parce qu'il avait osé dire du mal de ma sœur. Sinon, je suis très sociable, j'avais énormément d'amis quand j'étais petite. On m'aimait bien parce que je sortais des conneries, j'en faisais déjà peu de cas de ma scolarité. Je n'ai jamais été exemplaire, c'est ma sœur qui l'était. Toute gentille, toute douce. Tous les parents rêveraient d'avoir une fille comme elle. Je la protège énormément. Si elle, elle n'a pas de tempérament, moi j'en ai pour deux.

A 12 ans, bureau de mon père, chez les walker
« 9 en maths, 10 en anglais, y'a juste en théâtre que t'es bonne 19 ! T'es punie, j'en ai marre que t'en rame pas une en cours ! » hurla mon père en voyant mon carnet de notes. Je baissais la tête. « Prends exemple sur ta sœur ! » conclut-il, j'eus un sourire plein de rage. Je le regardais avec un regard noir. « De toute façon, t'as que Pimrose à la bouche, alors pourquoi ça changerait ? Que je ramène un bon ou un mauvais carnet de notes, c'est la même chose pour toi ! » je hurlais comme lui. Il me regarda et lui aussi il me fusilla du regard, au moins on a un point commun papa. Je croisais les bras, attendant qu'il me rassure. « En même temps ta sœur, elle me donne pas des cheveux blancs comme toi ! Tu sors quand je dis non, tu dépenses trop, tu sais même pas faire cuire des pâtes, t'es tout le temps au téléphone et t'es même pas capable d'avoir 10 de moyenne ! T'es immature, tu ne penses qu'à toi, tu te bagarres pour un oui et pour un non.  » je trépignais. Rebelle comme je suis, je n'allais pas me laisser faire. J'avais envie de faire valser ces papiers mais je m'abstenais, pour l'instant. Il me voyait comme une moins que rien. Je fis un cri de fille en fureur en disant « De toute façon, tu trouvera toujours les prétextes du monde pour exprimer ta préférence. Ton école de merde, je m'en fous, j'aime pas, je veux devenir actrice, je n'ai pas envie de faire de l'économie, de reprendre ton entreprise ! Et ça tu as du mal à le digérer ! » je marquais une pause en disant « Franchement des fois je me dis que maman, elle a bien eu raison de se barrer de cette baraque ! » et il me gifla, je le regardais avec tellement de colère colère. Je serrais mon poing, il se rendit compte de son erreur « Hales... je.. » je ne l'écoutais et je sortie en frappant dans le mur du couloir. Ma main saignait, j'en avais rien à faire de mettre tuer la main. J'avais récupérer l'impulsivité de mon père malheureusement. J'avais eu mal pendant des jours, j'avais été à l'hôpital, j'avais failli me casser la main. J'avais juste une atèle pendant un mois. Vous croyez vraiment que cela m'arrêtait de défendre ma sœur quand elle se faisait embêter ? Pas le moins du monde.

Je me rebellais, mon père et moi on ne cessait que de se disputer mais ce jour-là, j'avais été fort. Il m'a cherché aussi. Il préfère ma sœur, ce n'est pas une nouveauté pour tout le monde. Il n'osait pas se l'avouer, il disait qu'il ne faisait pas de différence, mais clairement si. Des fois, ça avait des répercussions sur ma sœur et moi on se disputait aussi mais c'était moins violent qu'avec mon père. On arrivait à se réconcilier vite, mon père j'avais pas envie mais à chaque fois je cédais quand il venait me parler dans ma chambre. Je ne reviens jamais vers quelqu'un quand je me dispute avec, même pas mon père et surtout si je n'ai pas tort. Quand j'ai tort, je mets du temps mais j'arrive à revenir. Mon père me menace, mais rien n'y fait. Je prends de l'impact en matière de popularité. Je commençais à réellement bien m'intégrer, à m'intégrer au cercle d'amis des populaires. Ils connaissaient mon tempérament, ils ne cherchaient pas vraiment les embrouilles avec moi. Je ne regardais pas qui il y avait en face de moi.

A 16 ans, dans la chambre de Pimrose ;
« Ton mec est un connard Pim' ! » lui dis-je, je tentais de lui faire ouvrir les yeux pour son bien. Elle me regardait en passant une main dans ses cheveux ma copie conforme. L'élite existait déjà mais je n'y étais pas encore, disons que j'étais juste populaire. « De quoi tu te mêle Hales ? » je la regardais en disant « T'es ma frangine, je te protège.. » elle me coupa direct en disant « Non mais sérieux, t'es juste jalouse de la relation que j'ai avec lui c'est tout, en vrai t'es dégoûté parce que y'a personne toi qui t'aime.. » ses paroles me blessaient un peu, c'est la première fois qu'elle me disait des trucs comme ça. Venant de sa sœur ça fout une claque. « non mais c'est pas du tout ça, qu'est-ce qu'il te prends ? » elle avança vers moi en disant « Moi il m'aime, il m'a dit qu'il m'aime ! T'as jamais aimé tu ne sais pas ce que c'est ! » je commençais à trembler. Je serrais mes poings doucement. « Je l'ai vu avec une autre meuf, t'es bornée quand tu t'y mets ! Pourquoi tu te voiles la face ? » je reculais un peu tandis qu'elle continuait à avancer. Ca commençait vraiment à me faire mal. J'avais les larmes qui me montaient aux yeux. « Dégages Hales, laisse moi tranquille ! Dorénavant tu fais ta vie, je fais la mienne ! » je la regardais et des larmes de haines coulent sur ma joue. « T'as bien raison, viens plus me demander un coup de main et surtout viens pas pleurer le jour où il t'as fait cocu ! » et je claquais la porte de sa chambre telle une furie. Je pris ma veste en cuir dans ma chambre, mon père me regarda quand il était dans le salon et je claquais la porte d'entrée. Il fallait que je fuis cette maison de fou. Je me posais dans un parc, pas loin de chez nous et je me mis à pleurer comme un bébé.

On ne s'est pas adressé la parole pendant des mois, jusqu'à ce que sa casse avec l'autre abruti. Je me rapprochais d'Aaron. Un gars super sympa, il est super beau en plus. Je passais plus de temps chez Aaron que chez moi. On était juste de très bons potes et ça me convenait, j'avais besoin d'un amis, pas d'un copain. Pendant ce temps là, j'avais besoin de casser mon image avec ma jumelle, j'étais devenue de plus en plus rebelle, je sortais tout le temps donc engueulade avec le père. Je couchais un peu avec n'importe qui, je ne voulais plus qu'on m'associe à elle. Elle était Pimrose, j'étais Haley, on faisait seulement partie de la même famille. Ma sœur n'existait plus, je ne vous dis pas que cela ne me faisait pas de mal. Si, je pleurais souvent le soir dans ma chambre, mais je ne me laissais pas abattre. Quand ma sœur m'annonça que c'était fini avec son Jules, je l'avais regardé et je n'avais rien dit. J'avais continué mon chemin. J'étais vraiment bornée. C'était un soir, deux semaines après sa rupture qu'elle était venue me voir.

A 17 ans dans ma chambre;
« On peut parler Haley ? » me demanda ma sœur. Je ne la regardé pas. « Je t'écoute ! » d'une voix impassible j'avais dis ça. Elle me regarde et elle baisse la tête. « On devrait arrêter, t'es ma sœur et.. » je la coupais. « Y'a juste des mois t'as préféré croire ton mec et t'ose dire que je suis ta sœur ? » elle se foutait de moi. Elle me regarda en disant « Je savais que t'avais pas oublié ! » « Excuse moi mais les trahisons comme ça, j'oublie pas ! » lui avais-je répliqué quasi instantanément. « Putain j'avais oublié comment t'avais mauvais caractère. » je croisais les bras en la regardant un court instant. « T'es venu m'insulter ou me parler ? » « Je viens m'excuser, t'es ma sœur, j'aurais pas du faire ça ! » je hochais la tête. Et je ne dis rien. « Tu veux bien me pardonner ? » elle me fit ses yeux de merlan frits. Je lui fis un petit sourire, je la pris alors par les épaules en disant « Ouais, j'y travaille, t'as bien fait de le larguer ce con ! » « Ah non, recommences pas ! »

C'était repartit comme dans l'an 40. J'avais réussi à lui faire la tronche deux semaines en plus, j'étais plutôt fière de moi. Le duo était revenu. Les deux sœurs, enfin. Plus tard, les marques affectueuses et elles se reparlaient dans la cour de Constance. Grâce à ma sœur, j'ai réussi à obtenir ma graduation. On se bouffait le nez souvent mais c'était les disputes de frangines très proche. On s'aime fort elle et moi. A 18 ans, j'ai réussi à entrer dans l'élite, ce fut vraiment difficile, blair n'avait pas arrêté de me poser des tonnes et des tonnes de questions pièges et j'avais réussi à déjouer ses pièges. Elle disait que ma personnalité était parfaite pour l'élite mais si je rentre dans l'élite c'est pour me venger de mon ex-meilleure amie qui m'a énormément fait de mal. Elle est entré chez les GGGB, je décidais de rentrer dans l'élite pour l'anéantir. Toutes ces années, elle avait éloignés tous les gars de moi, tous mes amis proches, les uns après les autres, je la déteste. Maintenant, elle va payer.

A 21 ans à NY;

Aujourd'hui, je poursuis mes études dans le théâtre à Brown. Tout le monde va à Yale, moi je vais à Brown. Ma sœur et moi c'est genre un coup on s'adore, un coup on se déteste. Je défend ma place de queen et j'assure toujours les arrières encore de ma sœur, je suis vraiment très protectrice avec elle. Je m'engage deux fois plus dans cette guerre sachant que l'autre sera prêt à tout pour me détruire, les autres GGGB, j'ai rien contre eux, c'est elle que je vise. J'auditionne pour des petits rôles, ça marche des fois, je fais la figurante, je n'ai pas encore eu le rôle de ma vie. L'amour, c'est entre mes draps, je ne tiens pas à poser. Enfin si, avec Aaron mais lui il est obstiné à jouer. Entre nous tout est un jeu, je le connais depuis des années mais on s'est encore considérablement rapproché, il est basketteur pro, je viens l'applaudir à tous ses match telle une vraie fan. Mon père et moi, ça ne s'est pas amélioré, on passe le plus clair de notre temps à ne pas se parler. Ma vie viens juste de commencer, les fêtes et les potes aussi et vous savez quoi ? Je compte bien en profiter.