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Sujet: Sweet Night + Eliott Lun 20 Jan - 13:23
Sweet Night - Eliott & Amy
Je sortais de la douche et filais vers ma chambre. Je jetais un coup d’œil sur le réveil. J'avais encore pas mal de temps _" Tu es certaine que tu veux y aller ? Mark avait insisté pour que..." Je levais les yeux au ciel. _" Hanna s'il te plait commence pas." Je fouillais dans l'armoire à la recherche de la robe idéal pour ce soir. C'était mon premier rendez-vous avec Eliott et je n'avais aucune idée de ce que nous allions faire. Autant vous dire que j'étais assez stressée. Hanna, une bonne amie de toujours était venue m'aider à m'habiller tout en se préparant. Il y avait aussi une fête chez un mec de ma classe mais il n'y avait aucune chance pour que je laisse mon rendez-vous pour y aller. Je sortais deux robes, l'une noir orignal, l'autre rose pâle plus décontracté. _" Laquelle à ton avis ?" Je les mettais devant moi face aux miroirs. _" J'aime assez la noire mais n'espère pas qu'il te regarde dans les yeux " Je la regardais, lançant un regard outré. Hanna et ses commentaires toujours aussi classe. Je lui balançais la robe noire. _" Je te la prête alors ! Mark adore les décolletés bien fourni!" Nous éclations de rire. Elle me la balança à nouveau au visage. Je lui tirais la langue. Une bonne heure plus tard, les coiffures étaient prêtes et le maquillage terminé. Assise sur le lit je regardais mon amie finir de se préparer, tout en jouant avec mes cheveux, les mordillant même. J'avais une grande appréhension face à cette soirée. Et si nous ne nous entendions pas en dehors de l'hôpital ? Et si je ne me sentais pas bien du tout d'un seul coup... Je me posais un tas de question.
On sonna à la porte. Je pris une grande inspiration. J'enfilais mes chaussures et jetais un coup d'oeil dans le miroir. Il n'y avait pas de raison de stresser. J'étais jolie. Je me dirigeais donc vers la porte. Je l'ouvris avec un grand sourire. C'était Eliott. Mon anxiosité disparut _" Salut."
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Mer 29 Jan - 18:30
Amelia & Eliott
Don't ever say you're lonely, just lay your problems on me and i'll be waiting there for you. The stars can be so blinding when you get tired of fighting, you know the one you can look to. When the vision you have gets blurry, you dont have to worry, I'll be your eyes. It's the least I can do, cause when I fell, you pulled me through, so you know that i will carry you. ▲ union j
J'étais stressé, j'avais peur de me tromper, de faire une erreur. J'avais invité Amelia à sortir, je ne savais pas vraiment où tout ça allait nous mener, je ressentais quelque chose pour Amélia mais j'étais incapable de mettre des mots dessus pour l'instant. Elle était spéciale pour moi, c'était la première personne pour qui j'avais vraiment envie de me battre, pour l'entendre rire encore une fois. C'était quelqu'un de courageux, Amélia elle se battait contre une maladie, quelque chose de réel, moi je me battais contre mes démons, des choses abstraites, qui pour beaucoup n'existent pas. Contre mes souvenirs, ma propre histoire. Et jusqu'ici, Amélia avait été la seule personne a m'avoir fait oublier tout ça, même l'espace d'un instant. Debout devant le miroir du couloir je vérifiais une dernière fois ma tenue. Je restais simple, un jean's, un t-shirt blanc, une veste à capuche bordeaux, et mon bonnet bleu, blanc et bordeaux. J'étais tendu, stressé, je savais pas ce que je pourrais bien lui dire, j'avais peur de ne pas lui plaire.. Clélia apparut soudainement derrière moi et posa ses mains sur mes épaules « T'inquiète pas mon grand, tu vas te débrouiller comme un chef! » elle refit un sourire réconfortant que je lui rendais timidement. Clélia m'avait toujours soutenu, malgré le mauvais sang que je lui faisais avoir, malgré ses allés-retours à l'hôpital pour venir me chercher, mais j'y peux rien moi, j'attire les embrouilles, ça craint! J'avais l'impression de lui causer que des soucis, mais malgré ça elle était toujours derrière moi à m'encourager, et tout faire pour que je m'en sorte, c'était vraiment une personne exceptionnelle. Je lui fis un câlin pour la remercier d'être présente pour moi, et aussi pour essayer de ma calmer, j'étais complètement stressé. Je partis ensuite de la maison, il faisait raide froid dehors. Ma veste n'était pas très épaisse, je fourrais mes mains dans mes poches. Je marchais une dizaine de minutes avant d'arriver enfin devant la porte de chez Amélia. Je respirais, toujours stressé, avant de sonner. J'étais nerveux, je ne savais pas vraiment ce qui allait se passer. La porte s'ouvrit enfin sur Amélia, radieuse. Elle était magnifique dans sa petite robe, et son immense sourire, j'aimais la voir comme ça, c'était quand même mieux qu'allongée dans un lit d'hôpital. Elle était rayonnante. « Salut. » Sa petite voix me fit sourire, elle m'avait manqué depuis qu'on s'était vue à l'hôpital! « Salut joli coeur! Tu vas bien? » lui répondis-je d'un ton enjoué, une facette de moi qu'elle voit toujours, et qu'elle est l'une des seules à voir pour tout dire. On commença à marcher tous les deux pour rejoindre le restaurent "At Alvin's", certes c'était pas un resto cinq étoiles, mais au moins c'était conviviale. J'avais pas des revenus exorbitants, et heureusement que mon père continuait discrètement de réalimenter mon compte bancaire à Londres! En parlant avec Amélia, j'avais perdu toute l'anxiété qui m'avait suivit jusqu'au pas de sa porte, inévitablement je me sentais bien avec elle. On arriva rapidement devant le restaurent j'ouvris la porte et laissait entré Amélia « Madame, après vous! » dis-je en riant légèrement, je savais que je n'avais pas besoin de me prendre la tête avec elle, et je savais que quoi qu'il arrive la soirée se passerait bien, ce que je ne savais pas, c'est si j'allais réussir à dire ce que j'avais sur le coeur. En fait, je n'arrivais même pas à savoir ce que j'avais sur le coeur, c'était assez flou, et nouveau surtout. Enfin bref, on oublie ça. On s'assit à un table prêt d'un mur, j'étais gêné, enfin non, plutôt intimidé, d'être en tête à tête avec elle, mais ça allait bien se passer, hein? Y'a pas de raisons!
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Mar 4 Fév - 18:35
Sweet Night - Eliott & Amy
Je ne pense pas mettre un jour autant angoissée pour une soirée. En même temps je n'avais jamais eu de réel rendez-vous. C'était d'ailleurs Hanna qui avait éclairé ma lanterne en me faisant comprendre que ca ressemblait plus à un tête à tête qu'à un réel moment entre amis. Ce n'était pas pour le déplaire bien au contraire. J’appréciais énormément Eliott et je savais que je pouvais compter sur lui. Je n'avais pas non plus quoi que ce soit à lui cacher. Il était au courant de mes allées retour entre chez moi et ma petite chambre si blanche de l'hôpital et de la maladie que je tentais de cacher à beaucoup. Je pouvais être moi sans craindre un seul instant de le faire fuir ou qu'il n'en découvre trop. On sonna à la porte, mon cœur bondit dans ma poitrine. Le moment fatidique venait d'arriver. Le petit coup d’œil dans le miroir n'était que les vestiges des nombreux films pour fille que j'avais vu et aussi il était là pour me rassurer. Je pris une grande inspiration en ouvrant la porte. Il se trouvait là devant moi, ce qui était une bonne chose... Ma deuxième grosse peur était qu'il ne décide de pas venir... Mais il était là. J'eus l'impression de respirer à nouveau. Je le saluais, un petit sourire sur le coin des lèvres. Je hochais la tête. Cette fois je pouvais le dire sincèrement : _ « Ca va bien et toi ? » Juste le temps de prendre ma veste, mon sac et de prévenir Hanna que nous pouvions enfin aller vers notre lieu de rendez-vous. Le trajet fut assez silencieux. Certainement l'effet normal des premiers émois. Je reconnaissais ce trajet, il nous emmenait vers chez Alvin's. Je n'y allais jamais très souvent, ma mère ayant un gros soucis avec la diététique ne cessait de me rappeler que je devais manger équilibré pour ne pas aggraver la situation... En même temps avaler un camion entier de légumes n'allait pas m'aider. De toute façon ce soir je profitais à fond de ma soirée en tant que fille normale avec un garçon super mignon. Je me sentais tellement bien avec Eliott. C'était dingue, j'avais la conviction que ce rendez-vous allait être parfait. Rien ne pouvait la gâcher. Il me laissa passer devant lui. J'éclatais de rire. _ « Quel galanterie... Dis moi tu es malade ? » Je lui fis un clin d’œil, j'étais une fois de plus en train de le taquiner. Je choisis une place dans un coin assez tranquille du moins pas en plein milieu du restaurant. Ca y est nous étions face à face pour de vrai. Je me mordais légèrement la lèvre intérieur. Que dire ? Que faire ? Je me réfugiais un instant dans le menu. _ « Alors … Alors... J'ai pas souvent l'occasion de venir ici. Du moins pas sans ma mère qui me commande une salade sans me demander mon avis... » Et voilà que je me mettais à blablater pour ne rien dire juste pour éviter cet horrible blanc gêné... _ « tu sais ce que tu vas prendre ? » Je lui laissais le temps de répondre. Je refermais mon menu m'étant décidé pour un hamburger bien gras.
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Mar 19 Aoû - 0:34
Amelia & Eliott
Don't ever say you're lonely, just lay your problems on me and i'll be waiting there for you. The stars can be so blinding when you get tired of fighting, you know the one you can look to. When the vision you have gets blurry, you dont have to worry, I'll be your eyes. It's the least I can do, cause when I fell, you pulled me through, so you know that i will carry you. ▲ union j
Finalement, être un adolescent asocial qui ne se lie ni d'amitié, ni d'amour pour quelqu'être vivant que ce soit n'était pas si mal, c'est vachement compliqué de sortir avec une fille. Enfin, Amélia était loin d'être une fille, dans le sens où elle ne ressemble en rien aux filles de mon école en angleterre, qui riaient fort pour se faire remarquer et passaient le plus clair de leur temps à se remaquiller. Non, Amélia est du genre à avoir de la conversation, être intéressante, et pleine de surprise. Malgré son naturel avenant, malgré notre relation pleine de rire et de piques, le chemin vers le restaurant se fit dans le silence. Peut-être qu'au fond on savait tous les deux ce que ce dîner signifiait, peut-être qu'elle pressentait que, peut-être, je m'étais attaché à elle plus qu'on ne s'attache à une simple amie, à une simple camarade de chambre d'hôpital. Ca faisait beaucoup de peut-être tout ça quand même. Je décidais de me concentrer sur elle, c'était apaisant, au moins les "peut-être" cessaient de se bousculer dans ma tête, et le suite de la route devint soudain plus paisible. On arriva dans le restaurant, évidement ma soudaine courtoisie ne manqua pas d'attiser les railleries de la douce Bishop qui m'envoya une pique à laquelle je répondis avec une grimace. On s'installa dans un coin tranquille, un peu en retrait, je me sentais extrêmement nerveux et totalement détendu en même temps, ce mélange de sentiments était nouveau, généralement j'étais soit très en colère, soit léthargique, soit content, rien dans la nuance, ce soir c'était différent. Je me mis à lire brièvement la carte même si je savais pertinemment sur quoi mon choix allait se porter. « Alors … Alors... J'ai pas souvent l'occasion de venir ici. Du moins pas sans ma mère qui me commande une salade sans me demander mon avis... » je souris, amusé. Ca faisait bien longtemps que ma mère ne s'occupait plus de ce qu'il se passait dans mon assiette, j'avais presque oublié que c'était possible d'être sous l'emprise de l'autorité maternelle. En fait, je n'avais jamais vraiment eu de figure maternelle, ma génitrice, se rapprochait plus de la définition d'un monstre que de celle d'une mère. Je chassais cette ordure de mes pensées, jamais je ne lui donnerais l'occasion de gâcher un si beau moment. « double-burger, les meilleurs de toute la ville vraiment! » en fait, je venais ici très rarement, je n'aime pas vraiment manger, mais il faut tout de même avouer que leur hamburger d'ici étaient sacrément bon. « tu sais ce que tu vas prendre ? » j'acquiesçais, lui disant qu'évidement, mon choix se porterait sur les-dits meilleurs burger de toute la ville. Très vite un serveur vint nous interroger sur notre commande, on le renseigna et il s'éclipsa aussi vite qu'il était arrivé. J'aurais voulu le supplier de revenir, de trouver un sujet, n'importe lequel, mais de ne pas laisser un blanc s'installer. C'était la première fois que je restais sans voix devant elle, d'habitude je ne m'arrête jamais de la taquiner, de lui parler, mais là rien ne venait. « Ok d'accord donc.. je crois que de toute évidence on attends tous les deux que je sorte une connerie pour briser ce blanc gêné qui s'installe alors, je vais me lancer. Je voudrais que tu répondes à une question, tu veux? Alors je me jette. Hm, est-ce que tu penses que c'est un rancart? » ok alors ça, c'était, mais alors, vraiment nul eliott. Pourquoi suis-je plus doué avec un skate, une guitare ou même une manette de jeu vidéo que pour parler aux filles? Je suis vraiment le dernier des boulets. « Parce qu'en fait.. ça m'arrangerait que tu penses que c'est un rancart, au moins je saurais que ça ne t'effraie pas, que si tu penses que c'est juste.. un repas, et que je te parles de rancart, tu risques de t'enfuir en courant, et là je vais devoir manger deux hamburgers à moi tout seul, bien que l'idée ne me soit pas désagréable je crois que je préfère quand même que tu manges ton hamburger. Et en fait, je ne sais pas si c'est un rancart, je ne me suis pas encore décidé, alors, heu, si tu pouvais me dire, ce que t'en penses, peut-être que j'arriverais à me décider, tu vois? » vous savez, je suis le genre de personne qui continu de creuser même quand il a touché le font. Pourvu que ces hamburger arrivent, pourvu qu'ils arrivent, pourvu qu'ils arrivent. Normalement, je suis pas aussi maladroit, je prend les choses en main, je gère. Mais là, tout était tellement brouillé dans mon esprit que j'avais juste.. juste besoin d'éclaircir les choses. Et puis un rancart, ça ne veut rien dire après tout, si jamais c'en était un, elle pouvait toujours me dire qu'elle ne voulait pas aller plus loin, et dans le meilleur des cas, on redeviendrait les deux camarades de chambre, amis de galère, ou tout ce que vous voudrez. C'est vrai, un rancart, ça veut rien dire.
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Mer 20 Aoû - 13:16
Sweet Night - Eliott & Amy
Je me trouvais totalement idiote. Eliott m'impressionnait pour la première fois. Je n'avais pas envie de faire un pas de travers, j'avais envie d'être presque parfaite. Cette soirée représentait beaucoup de chose pour moi. Mais en même temps je n'étais pas certaine de ce qu'elle représentait pour lui... Ce n'était pas un rancard... ou peut-être que si... Un garçon qui invite une fille à sortir ce n'est jamais anodin.. Mais dans notre cas... J'avais un peu peur au fond de moi que ce soit simplement par gentillesse, pour me changer les idées ! Je savais que ce n'était pas son genre, mais je ne voulais pas m'emballer trop rapidement. Le chemin était assez silencieux. J'avais l'impression de n'avoir rien à lui dire, ou du moins rien qui puisse l'intéresser. Je pesais le pour et le contre et étais perdue dans mes pensées. Je n'attérissais à nouveau sur Terre qu'en arrivant devant chez Alvin's. Je le taquinais sur sa soudaine galanterie pour détendre un peu l'atmosphère mais surtout pour lancer la conversation.
Nous nous installions dans un petit coin tranquille pour nous retrouver rien que tous les deux. J'ouvrais la carte et commençais à lire. Je ne savais pas trop quoi prendre. Il y avait beaucoup de choix. Je ne voulais pas une salade ou quelque chose de ce style. Je voulais manger ce dont j'avais envie. Adieu les régimes obligatoires pour la prise de certains médicaments, ce soir je me lâchais. J'hésitais entre une pizza et un burger. D'un côté pratique une pizza est plus simple à manger,car adieu l'élégance un burger entre les doigts. Eliott me conseilla un double burger. En voyant la petite photo sur le menu je me demandais comment est-ce que j'allais réussir à manger cela, mais c'était assez tentant. Je haussais les épaules. _" Allons y pour ça alors." Avec un soda ce serait parfait. Ma mère s'évanouirait de savoir que j'avais mangé ça. Il fallait rester mince tout de même et penser à sa ligne. Ce n'était pas un problème j'avais rarement faim, mais ce soir je me sentais capable d'engouffrer un gâteau entier, rien que pour moi. Sentiment peu habituel. Le serveur vint prendre nos commandes. Il s'ecclipsa rapidement, nous laissant à nouveau en tête à tête. Je regardais le jeune homme face à moi. Ce serait pas mal qu'il tente de lancer la conversation. Je n'allais pas supporter longtemps d'autres blancs. D'habitude il était terriblement bavard. Pas ce soir. Il prit la parole.
Je plissais les yeux un peu surprise. Un rancard ? Il lisait dans mes pensées ou quoi ? Je m'étais posée la question pas mal de fois avant de venir. J'ouvrais la bouche pour sortir quelque chose... Je ne savais pas encore ce que j'allais dire mais il fallait que je dise quelque chose. Il me prit de court et continuais. Le pauvre était en train de s'enfoncer. C'était trop mignon. Je ne devais pas rigoler, ce serait... horrible pour lui. Il était vraiment adorable. Je ne pouvais pas retenir un petit sourire amusé. _" Et bien..." Je me mordais la lèvre inférieur. _" Je n'en sais rien. Bon déjà j'ai l'intention de manger mon burger rassures-toi ! Et aussi de passer une bonne soirée avec quelqu'un que j'aime beaucoup... La suite on verra non ?" Je n'avais pas envie de décidais si c'était un rancart ou non. C'était spécial...J'espérais au fond de moi que oui ! Un rancart ca représente énormément de chose, c'est ouvrir la possibilité d'autre chose... J'étais prête à autre chose. Mais je ne savais pas ce que pensait Eliott. _" On peut dire que ca y ressemble ! Qu'est-ce que tu en penses ?"
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Jeu 21 Aoû - 23:09
Amelia & Eliott
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C'était tellement compliqué d'avouer ses sentiments à une fille, c'est le genre de chose à double tranchant, soit elle t'aime aussi et vous vivez chez les bisounours jusqu'à la fin de vos jours, soit elle t'aime pas et ta vie est fichu parce que primo tu t'es tellement décridibilisé que même les chinois rient de toi, de deuxio, parce que la fille en question ne te verra plus jamais de la même façon. C'est l'une des très nombreuses raisons pour lesquelles je voulais ne jamais avoir à passer par là. Et pourtant, j'avais comme l'impression que cette soirée n'était vouée qu'à une seule fin, en même temps on invite rarement une fille à dîner juste pour le fun. Et il m'avait fallut tout se temps pour comprendre ça. « Et bien... » Elle mordit très légèrement sa lèvre inférieure, ce qui me fit sourire. Je ne sais pas si les filles se rendent compte que ce genre de petite chose ont le pouvoir de déstabiliser totalement leur interlocuteur. « Je n'en sais rien. Bon déjà j'ai l'intention de manger mon burger rassures-toi ! Et aussi de passer une bonne soirée avec quelqu'un que j'aime beaucoup... La suite on verra non ? » Au moins, je n'aurais pas à subir le supplice du burger-solitaire, c'est un très bon point, je ris légèrement. En fait, la réponse d'Amélia me satisfaisait énormément. Plus d'une fille n'aurait pas répondu, et se serait transformé en pivoine rougeoyante. Amélia avait prit la parole, avec un ton posé, et avait même plaisanté. Très franchement, j'avais une chance inouïe d'avoir rencontré Amélia. « On peut dire que ca y ressemble ! Qu'est-ce que tu en penses ? » je souris, conquis, à Amélia et le serveur apporta nos boissons au même moment. Je pris mon verre de coca et le leva légèrement « Je pense que.. nous pouvons trinquer à notre dîner qui ressemble à un rancard! » déclarais-je, avant que nos deux verres se rencontre en un bruit aigüe. Quoi qu'il arrive ce soir, j'étais heureux d'être avec Amélia, depuis la mort de Cassyopée c'est la seule personne qui m'a fait me sentir réellement vivant, qui m'a donné envie de continuer, et qui m'a fait entrevoir un avenir moins noir que celui que ma charmante mère m'avait promis. Si jamais nous étions ensemble, si jamais Amélia devenait plus qu'une amie, je savais que j'étais capable de faire des efforts pour ne pas me rendre aussi souvent à l'hôpital, j'avais peur de la blesser, j'avais peur de la faire souffrir. Dans mes épisodes psychotiques, je n'avais plus conscience des gens qui m'entoureraient, je n'avais pas conscience qu'en me faisant du mal je leur en faisait aussi, mais si Amélia acceptait de prendre le risque d'être ma petite amie, je me promettrais de ne jamais oublier que me tuer pourrait la détruire, et que je n'avais aucunement le droit de la détruire. Je ne savais pas si ma volonté serait plus forte que mes psychoses, ni même si ce n'était pas trop demander à Amélia que de prendre le risque de s'attacher à moi, mais au moins, j'entrevoyais de l'espoir, j'entrevoyais quelque chose de plus beau. Peut-être que c'est ce qui m'avait manqué tout ce temps, savoir que quelqu'un serait là pour moi, qu'importe ce qui arrive? Ma mère n'a jamais été ce genre de mère à soutenir son fils, au contraire, plus elle pouvait me montrer à quel point j'étais un raté, mieux elle se sentait. Qu'importe, on était là pour dîner. Les Burgers arrivèrent assez rapidement, accompagné de frites. Je ne savais pas comment j'allais ingurgiter tout ça dans la soirée, mais peu-importe, ce truc me faisait vachement envie. On commença tous les deux à manger après s'être souhaité bon appétit. « Si ta mère nous voyait, je pense qu'elle me fusillerait de t'avoir emmené ici, et de t'avoir laissé commander ça. Et après m'avoir fusillé, elle t'emmènerais faire des examens pour ton taux de cholestérol, de glycémie, de globules rouges, blancs, et te ferait manger de la salade pendant au moins quatre ans! Et après, elle te ferait ce discoure préfabriqué par les diététicienne sur les matières grasses qui bouchent la circulation et qui rendent ton coeur inutilisable, et elle te fera culpabiliser d'abîmer tes organes alors que d'autres meurent à cause de leur cholestérol. » Plaisantais-je. J'avais déjà croisé sa mère quelque fois, c'est le genre de mère qui surprotège ses enfants, peut-être un peu trop, et qui voudrait qu'Amélia ai une vie des plus saines. Mon regard s'égara dans la contemplation d'Amy, elle s'en rendit vite compte, et pour éviter qu'elle ne trouve ça bizarre je lui souris, amusé. « Oh, Et puisque ce dîner ressemble beaucoup à un rancart, je me vois dans l'obligation de te dire que tu es radieuse! » lâchais-je, avant de manger une frite. « Et je dois aussi te dire qu'une étude scientifique très sérieuse a confirmé que les frites des voisins sont bien meilleures que celles de sa propre assiette, c'est donc au nom de la science et au nom de la science seulement que je vais devoir te piquer des frites! » déclarais-je avant de lui piquer furtivement quelques frites et de les engouffrer dans la bouche. Bon, heureusement qu'Amy me connait un minimum et sait déjà que je mange comme un porc, même si j'allais à l'avenir essayer de m'améliorer. Ce qui, je ne vous le cache pas, n'est pas gagné!
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Ven 22 Aoû - 13:54
Sweet Night - Eliott & Amy
J'avais essayé de répondre à sa question aussi sincèrement que possible. Ce n'était pas simple. Eliott était très important à mes yeux et je ne pouvais pas le perdre. C'était insupportable pour moi. Voilà pourquoi je marchais un peu sur des œufs. Je ne voulais pas lui imposer les sentiments naissant que j'avais à son égard, mais en même temps je ne pouvais pas les oublier. Je ne me laissais pas déstabiliser pour autant. Ce n'était pas le moment. J'avais donc répondu franchement et avec humour. Nous avions donc décidé un peu d'un accord comme un accord que c'était bien un rancart. Le serveur vint nous amener nos verres à cet instant. Timing idéal. Je prenais mon verre et le levais également. _" A notre soirée." Les verres se rencontrent, je buvais une gorgée et le déposais sur la table. Rien ne m'empêcherait de passer une bonne soirée. Je pouvais être moi. Je n'avais pas la boule au ventre à l'idée d'être obligé de lui avouer mes soucis de santé, il était déjà au courant. Il connaissait pas mal de détails sur ma vie, même si ne nous étions côtoyé qu'entre des murs blancs et aseptisés. J'étais bien. Terriblement bien. Je regardais autour de moi, lui et mon verre. Il y avait un petit silence. Nous étions tous les deux entre de digérer l'information. Ce n'était pas un silence gênant, c'était... apaisant. On nous amenait nos plats. Mon sourire disparut et j'écarquillais les yeux. Euh... j'avais commandé un burger, pas 2kg de viande. L'assiette était pleine. J'étais surprise. Je ne m'y attendais pas. Les salades étaient plus petites et moins appétissantes. J'attrapais une frite et la trempais dans le ketchup. Eliott plaisanta à ce sujet. J'explosais de rire. Il avait tout compris ! _" Tu as presque raison... Tu as oublié le discours sur la robe dans laquelle selon elle je ne serai plus capable de rentrer. C'est important les vêtements... plus que le coeur.. De toute façon le mien déconne déjà alors. La haute-couture, il n'y a que ça qui compte très cher!" Je continuais de rire. J'étais complètement détaché de ma maladie et ce n'était pas le sujet ce soir. Mais oui ma mère serait prêt à acheter des robes trop petites, simplement pour me montrer les dangers de ne pas manger équilibré. Mieux valait-il garder cette petite escapade alimentaire secrète. _" Si tu la croises, j'ai avalé une petite salade avec délicatesse et j'ai même sauté le dessert. Pour le soda elle ne te croirai pas si tu lui disais que j'avais pris de l'eau..." C'était mon petit pêché mignon. Dés que je pouvais avaler un soda, je ne m'en privais pas. Je sentais son regard sur moi, je relevais la tête. Il me fit un petit compliment immédiatement, je souris légèrement gênée. Je n'avais pas l'habitude. C'était souvent des "oh tu as l'air d'aller bien"... Pour ne pas avoir l'air trop gêné, je relevais sa maladresse : _" Dans l'obligation ? Vraiment... Et bien je me vois dans l'obligation de te dire que tu n'es pas mal non plus." Je souris amusée avant de reporter mon attention sur mon assiette. Je n'avais toujours pas attaqué mon burger. Il me sortit une étude scientifique avant de piquer dans mon assiette, j'ouvrais la bouche surprise. _" Non mais ! Qu'est-ce que c'est que ses manières ?" J'attrapais une frite dans son assiette à lui avant de lui tirer la langue. Bon il était temps d'attaquer. Je prenais une première bouchée comme je pouvais. _" MM c'est délicieux.... Mais je ne sais vraiment pas comment je vais avaler tout ca." Je me mis à rire en le voyant. Il en avait partout. Je levais les yeux au ciel. Mon pauvre petit, il allait vraiment falloir que je l'apprennes à manger. _" Tu en as partout. Un peu de tenue voyons. " Je lui tendais une serviette. Je ne faisais que le taquiner. Je l'aurai bien suivi mais j'en aurai été malade de faire une tâche sur ma robe. Oui parfois je m'attachais parfois à de petites choses futiles. _" Surtout si tu as l'intention de m'embrasser par la suite." C'était sortit tout seul. Je me rendais uniquement après du double sens de ma phrase. Oui ca ne me déplairait pas. Encore une fois j'avais parlé trop vite. Je ne me laissais pas défaillir. Je souriais amusée par sa réaction avant de croquer à nouveau dans mon burger comme si de rien n'était et de sirotais mon verre de soda. Je continuais à parler comme si de rien n'était. _" Rassure moi...Je ne suis pas censée tout manger ? Parce que selon une étude scientifique que j'ai lancé il y a peu. Il n'y a rien de plus important dans un repas que le dessert. On devrait toujours commencer par là d'ailleurs. "
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Sam 23 Aoû - 12:49
Amelia & Eliott
Don't ever say you're lonely, just lay your problems on me and i'll be waiting there for you. The stars can be so blinding when you get tired of fighting, you know the one you can look to. When the vision you have gets blurry, you dont have to worry, I'll be your eyes. It's the least I can do, cause when I fell, you pulled me through, so you know that i will carry you. ▲ union j
Bon, ça commençait plutôt bien, enfin c'est l'impression que j'en avais. Enfin, je sais pas. Mais au moins, elle n'était pas encore partie en courant, elle ne s'était pas encore mise à pleurer, ni à vomir, elle était encore en vie, et je n'avais encore rien fait exploser ce qui, dans l'ensemble, pouvait être considéré comme un bon départ. Et puis Amy n'avait pas l'air de rejeter catégoriquement l'hypothèse que ce que nous faisions ce soir était un rancard. Bien qu'on ne soit, pour l'instant, qu'au stade de l'hypothèse, c'était déjà un grand pas. Je plaisantais doucement sur la probable réaction de sa mère si elle apprenait ce que j'avais fait manger à Amy ce soir. Elle m'avait déjà fusillé du regard plus d'une fois quand elle me voyait lui apporter des sucreries à l'hôpital, alors imaginez ce qu'elle dirait devant un hamburger géant! « Tu as presque raison... Tu as oublié le discours sur la robe dans laquelle selon elle je ne serai plus capable de rentrer. C'est important les vêtements... plus que le coeur.. De toute façon le mien déconne déjà alors. La haute-couture, il n'y a que ça qui compte très cher! » on rit de bon coeur, on venait de dresser un sale portrait de sa mère, mais en même temps elle l'avait bien cherché, à toujours vouloir brimer Amelia. « Si tu la croises, j'ai avalé une petite salade avec délicatesse et j'ai même sauté le dessert. Pour le soda elle ne te croirai pas si tu lui disais que j'avais pris de l'eau... » Je dis à Amelia qu'elle pouvait compter sur moi, que ça restera notre petit secret. Franchement, si la seule chose que j'avais à cacher à ma mère était le fait que j'avais manger un burger, elle serait vraiment la plus heureuse des mères. Je suis sûre qu'elle aurait adoré Amelia, elle était le genre de fille que les parents aiment, elle est plutôt franche mais reste polie, elle est gentille, douce, intelligente, et en plus, elle ne désobéit que rarement à sa mère. C'était quelqu'un de bien, je l'admirais vraiment en fait. Moi, je n'avais jamais fait d'effort pour que les choses se passent bien avec ma mère, puis certains.. incidents ont fait que je n'avais plus aucunes raison de faire des efforts. « Dans l'obligation ? Vraiment... Et bien je me vois dans l'obligation de te dire que tu n'es pas mal non plus. » je souris, visiblement ma remarque avait fait mouche. J’étais tellement content d’être ici avec elle. Nos –tytanesque- plats étaient arrivé, et j’avais sortit un pretexte d’étude scientifique pour lui piquer une frite « Non mais ! Qu'est-ce que c'est que ses manières ? » Elle piqua à son tour quelques frites, et me tira la langue je ris de sa r éaction, c’était tout à fait le résultat escompté. L’atmosphère se détendait, on était tous les deux beaucoup plus à l’aise qu’en début de soirée, et heureusement d’ailleurs, je n’aurais pas supporter une seconde de plus ce mal-aise, j’avais tellement l’habitude de partager tout et n’importe quoi avec Amelia que je me serais sévèrement mordu les doigts si notre complicité s’était évaporée à cause d’un simple dîner. On attaqua tous les deux nos humberger, et Amy fit remarquer qu’elle allait avoir du mal à manger la totalité de son assiette, en fait je la comprenait totalement, je me voyais mal finir mon assiette moi aussi., même si pour l’instant j’étais plutôt bien partit pour. Je me goinfrais, peu élégamment je vous le concède, mais c’était bon ! Evidement, Amy ne manqua pas de réprimander mon manque de savoir-vivre et me demanda de me tenir un peu, en rigolant bien sûr. Je mastiquais donc plus calmement la couchée que je venais de prendre et essuyais ma bouche avec la serviette qu’elle m’avait tendu. « Surtout si tu as l'intention de m'embrasser par la suite.! » ne pas s’étouffer. Ok, Eliott, on respire, on mastique, et on ne s’etouffe pas, on fait comme si de rien n’était, on respire, tout va bien. Je dû déployer tout les moyens possible et imaginable de self-contrôle pour que mon visage ne fasse transparaître aucun signe de surprise, ou quoi que ce soit qui s’en rapproche, mais, évidemment, je m’étouffais avec mon humber,ger. C’était un moindre mal, quand on savait que mon cœur venait de louper facilement trois ou quatre battements d’un coup, non mais elle veut ma mort en fait ? Ok, on se reprend. T’as déjà embrassé des filles, non ? Oui. Donc qu’est ce que ça a de si choquant ? Bon, d’accord, quand j’embrassais d’autres filles, ça ne voulait rien dire, mais si jamais je venais à embrasser Amy, je savais que ça changerais tout. Que ça impliquait bien plus de chose que quand j’embrasse la première fille que je rencontre. Bon, on respire, on verra ça plus tard, si Amy n’a pas causé ma mort entre-temps. « Rassure moi...Je ne suis pas censée tout manger ? Parce que selon une étude scientifique que j'ai lancé il y a peu. Il n'y a rien de plus important dans un repas que le dessert. On devrait toujours commencer par là d'ailleurs. » Et en plus, elle reprend la parole comme si elle ne venait pas de me lancer une bombe nucléaire à la figure ? Non mais franchement. Enfin, je haussais les épaules, vu ce que je venais d’engouffrer, j’allais avoir beaucoup de mal à manger un dessert, je fis mine de réfléchir et reprit en souriant « Evidement que tu n’es pas obligé de finir ! Mais je te propose quelque chose. Vu l’importance crucial du dessert dans un repas, et vu que je viens de remplir mon estomac à quatre-cents pour-cent de ses capacités, je pense qu’il serait bien qu’on partage notre dessert ! Mais, évidemet, je te laisse le choix de ce dernier, enfin si tu acceptes . » ça me paraissait être un sage compromis entre prendre un dessert et mourir d’une explosion interne, ou ne pas prendre de dessert et mourir à cause des foudres d’Amy. « Et je pense aussi qu’il serait bien que, lors de notre prochain dîner, tu m’inities à tes pratiques gustative, parce que je t’avouerais que j’ai rarement commencé mon repas par le dessert, mais la théorie que tu avances m’intrigue. » j’avais parlé d’un prochain diner, sans connaître le dénouement de cette première soirée, mais quoi qu’il arrive il était de toute façon impensable que je lâche Amelia comme ça, donc je me promis intérieurement qu’il y aurait un prochain diner, quelque soit le contexte, et peu-importe les moyens que je serais obligé d’employer. Enfin, si je pouvais éviter de devoir la séquestrer, et la menacer, ça serait quand même plus cool…
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Dim 24 Aoû - 18:09
Sweet Night - Eliott & Amy
La soirée se passait merveilleusement bien. J'étais détendue depuis que nous avions éclaircis cette histoire de rendez-vous. Oui c'était un rancart mais sans prise de tête. Immédiatement faire la conversation était devenue plus simple et je ne réfléchissais pas à chacun de mes mots. Je me sentais bien en compagnie d'Eliott, ce n'était pas nouveau. Nous avions vite accroché l'un avec l'autre. Mais c'était toujours dans le cadre très stérile de l'hôpital, là nous étions dans la vie réelle et j’appréciais autant ce moment. C'était un bon signe. Je le réprimandais sur sa façon de manger avec douceur et humour. En même temps, il est difficile de faire distingué lorsque l'on prend un hamburger au premier rendez-vous. Je ne cherchais qu'à le taquiner. Cependant j'avais, une fois de plus, parlé plus vite que je n'avais pensé. Je venais de lui dire qu'il allait devoir faire attention s'il avait l'intention de m'embrasser... Le premier baiser. C'était important et c'était le début d'une véritable relation. Je n'étais pas spécialement romantique à rêver que l'on vienne me chercher avec des fleurs et des chocolats ou sur un cheval blanc mais quand même. Je souriais à sa réaction en prenant un air amusé et laissais même échapper un petit rire en le voyant s’étouffer mais au fond de moi j'espérais ne pas l'avoir effrayé. Après tout, il ne me devait rien. J'étais maladroite. Maintenant je le savais : on ne parle pas du baiser avant qu'il ne se produise.
Le silence s'était installé, je parlais donc de ma partie préférée d'un repas : le dessert. J'avais toujours adoré les desserts. Mon père avait même mis une petite tradition en place : lorsque nous n'étions que tous les deux, nous commencions par un petit dessert plutôt que des biscuits apéritifs avant de passer au véritable repas. Partager ça avec Eliott pouvait avoir l'air anodin mais c'était signe, pour quelqu'un qui me connait depuis longtemps, que je l'appréciais vraiment beaucoup. Il prit du temps avant de me répondre. Je baissais les yeux et ne lâchais plus mon assiette de regard. J'avais l'impression d'avoir créé un malaise. Il me répondit, m'obligeant à le regarder. Son sourire me poussa à en faire de même. Partager un dessert ? Je hochais la tête. _" Je pense que c'est envisageable. Je ne partage jamais mes desserts mais j'accepte de faire une exception." Je mordais à nouveau dans mon burger et attrapais quelques frites. Qu'est-ce que c'était bon ce truc ! Je ne m'en lasserai jamais. Je l'entendais me proposer un autre rendez-vous. J'avais bien compris ? Je m'en assurais cette fois et haussais les épaules. _" Avec grand plaisir. Tu verras c'est vraiment quelque chose à tenter. " J'étais vraiment contente que les choses se passent bien de son côté et qu'il souhaite tout de même m'inviter sans savoir ce qui allait se passer. Je doutais que la soirée pouvait virer au drame... Mais dans le doute, je gardais l'oeil ouvert. Je reposais les restes de mon hamburger, lui faisant signe de la main que je rendais les armes. _" On va faire un longue pause avant le dessert ! Mais crois moi je ne l'oublierai pas. Jamais. " Je plissais les yeux avec un regard de tueur avant de rire. J'attrapais une dernière frite et l'engloutissais délicatement. Oui, elle me tentait celle-là. Peut-être une petite glace dehors tout à l'heure ? C'était une petite proposition... Un moyen de sous-entendre qu'un moment à deux serait bienvenue par la suite. Méfiante cette fois, j'enchainais directement sans lui laisser le temps de répondre. _" Aucune tâche ? Je te félicite ! Ca change... " lançais-je en mimant un applaudissement. Je faisais allusion à l'un de nos petits moments ensemble, à l'hôpital nous avions fais un véritable désastre... Eliott n'avait pas pu me dire non face à un gâteau qu'une amie m'avait apporté, je n'aurai de toute façon accepté aucun refus, mais une idée est née. J'avais fini avec du gâteau jusque dans les cheveux et des tâches de chocolat derrière l'oreille. On s'amuse comme on peut.
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Jeu 28 Aoû - 0:51
Amelia & Eliott
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J'étais heureux. Genre vraiment, je ne faisais pas semblant comme quand je devais prouver aux psychiatres que j'étais plus autant dépressif pour pouvoir me casser de l'hôpital, et j'étais pas heureux comme quand je buvais et fumais, non, là je ressentais du bonheur, du vrai. Comme quand je jouais avec ma petite soeur, comme quand je chantais avec elle. Je me sentais revivre, ça n'avait plus rien à voir avec ces deux dernières années qui avaient été.. chaotique, non, là j'avais l'impression de respirer à plein poumon pour la première fois depuis longtemps, quelque chose de bien m'arrivait, enfin. C'était une revanche sur ce que m'avait fait vivre mon adorable génitrice, certainement en train de crever dans sa merde en ce moment, moi j'étais au restaurant, avec Amelia, et j'étais heureux. J'avais gagné. « Je pense que c'est envisageable. Je ne partage jamais mes desserts mais j'accepte de faire une exception. » je lui souri, pour lui montrer à quel point j'étais honoré de cette exception. Ça me rassurait de savoir que pour elle aussi, j'étais quelqu'un de spécial. Elle, elle l'était depuis le tout premier jour. Elle m'avait vu, les bras mutilés, le teint pâle et des cernes noires soulignant mes yeux, j'étais en pleine descente aux enfers, je venais d'arriver à New-York, j'avais abusé d'une jolie poudre blanche et j'avais fini par me trancher les avants-bras, de la charpie. Et on avait commencé à discuter devant un distributeur automatique, elle était venu chercher de l'eau (vous savez, sa mère, les régimes, tout ça) et moi, j'étais là parce que c'était mieux que dans ma chambre. Et elle avait plaisanté sur le fait que mes cheveux étaient plutôt en pagailles, avec des épis partout. Elle n'avait pas parlé de mes joues creusé, de mes cernes, de ma peau blanche, de mes bras recouverts de pansement, non, elle avait juste plaisanté de la tronche de mes cheveux. Et, au lieu de la repousser froidement comme je l'aurais fait avec n'importe qui, je l'avais taquiné à mon tour. Ca a été ma première amie, la première personne avec qui j'ai sympathisé ici, la première à qui j'ai fait confiance, parce qu'elle était spéciale. On continuait de manger, et plus j'avalais, plus je me disais qu'il allait me falloir la soirée entière pour finir mon assiette. « On va faire un longue pause avant le dessert ! Mais crois moi je ne l'oublierai pas. Jamais. » Elle me lança un de ces regards qui me fit comprendre que, définitivement, son dessert était quelque chose d'extrêmement important. « Peut-être une petite glace dehors tout à l'heure ? » Je souriais de plus bel, une glace dehors, tous les deux? Je ne pouvais rien demander de mieux. « Aucune tâche ? Je te félicite ! Ca change... » ajouta-t-elle avant que je n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche « Primo, je serais ravis de partager une glace dehors avec vous mademoiselle Bishop! » dis-je, en prenant un air noble. « Puis secundo, ta pote avait qu'à nous amener des cuillères avec le gâteau, peut-être que ç'aurait été plus pratique! » me défendis-je en sachant pertinemment de quel épisode elle voulait parler. Puis je souris, j'étais tellement bien, et la soirée allait de surprise en surprise, il n'était plus question de gênes, ou de mal-aise, non, tout se déroulait d'un naturel presque étonnant. Je rendais à mon tour les armes face à mon burger, je n'en pouvais plus, j'avais l'impression d'être au bord de l'implosion et croyez moi ça ne doit pas être très beau à voir. Très vite, on nous apporta l'addition, que je réglais sans même jeter un regard à Amélia, hors de question qu'elle paie quoi que ce soit. Hé oui messieurs-dames, je peux être un vrai gentlemen! Qui l'eu cru? Bon, okay, Clélia m'avait filé de l'argent, et m'avait dit que c'était plus poli si je payais la totalité de l'addition, et c'est aussi pour ça que je suis venu ici, je savais que même en payant tout je ne me ruinerais pas, mais quand même, c'est l'intention qui compte hein! Comme il avait été convenu d'une longue pause avant le dessert, je proposais à Amy d'aller marcher dans les rues, on était dans un coin sympa de Manhattan, les rues étaient éclairées et vivantes le soir puisque nous étions en été, c'était parfait. On marcha une dizaine de minutes en parlant de tout et de rien, avant de croiser un vieil homme à la lumière d'un réverbère qui jouait de l'accordéon. Un sourire naquit sur ma bouche, je me mordillais légèrement la lèvre inférieure avant de me lancer, je me postais devant Amélia, en lui tendant une main. « M'accorderiez-vous cette danse? » Je n'avais valsé que quelques très très rares fois, aux bals du lycée en angleterre, vous savez c'était comme un rite de passage là bas! J'étais dans une grande école et il était très mal vu de ne pas se plier à ce bal de fin d'année. Je me rappelais vaguement des pas, assez pour demander à Amy de danser avec moi. C'est bizarre, je ne suis pas ce genre de mac, qui propose à une fille de danser, mais j'avais envie de le devenir, pour elle.
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Dim 31 Aoû - 21:44
Sweet Night - Eliott & Amy
J'étais bien avec Eliott... C'était une des raisons pour lesquelles je disais parfois n'importe quoi... Ou plutôt que je m'emballais, comme avec le baiser. En même temps j'en avais terriblement envie et j'espérais faire naître le même sentiment de son côté. Je n'avais pas l'habitude des rendez-vous, je savais plus ou moins bien me tenir, mais on pouvait encore remarquer certaines lacunes. L'incident était clôt et nous parlions de partager notre dessert. Rien n'était encore perdu. Je proposais de le prendre à l'extérieur. C'était un bon moyen pour se retrouver tous les deux, sans attirer l'attention ... Parce qu'au milieu d'un restaurant, ce n'est pas simple d'effectuer une manœuvre de rapprochement. Je le taquinais également sur l'absence de tâche sur ses vêtements. C'était presque perturbant. Je souris à sa réponse, j'étais contente que l'idée lui plaise vraiment. Il avait pris un air que je ne lui connaissais pas, ce qui fut la cause d'un petit sourire amusé. Je me mis à rire en me rappelant l'épisode du gâteau. _" On a surtout pas eu la patience d'attendre... Ok je n'ai pas eu la patience d'attendre. Mais c'est toi qui a commencé à en mettre partout !" C'était un très bon souvenir. J'en avais quelques uns avec lui et j'espérais que ça ne soit que le début. Je voulais une ribambelle de bons souvenirs ! Je l'aimais beaucoup. Il demandait l'addition et payait. J'ouvrais la bouche pour protester mais ne le fis pas. Je ne savais pas ce que je devais faire et je ne voulais pas le vexer. Je lui rendrai un jour la pareille. L'intention était là et elle me touchait sincèrement. C'était presque comme dans les films. Tout était parfait.
Eliott me proposa de nous promener dans les rues de New York, j'acceptais avec grand plaisir. Pendant l'été, les rues étaient animées. Il y avait toujours quelque chose à faire. Nous marchions tranquillement. Nous ne parlions pas beaucoup, mais ce n'était pas de la gène. Nous avions simplement envie de profiter de ce moment. Il y avait un vieil homme sous un réverbère avec un accordéon. Il jouait très bien. Nous nous approchions pour écouter un peu la musique. Les gens ne semblaient pas le remarquer et cela me brisait le coeur... Oui j'avais toujours été très sensible pour ce genre de chose. Eliott me proposa de danser. Je le regardais dans un premier temps comme s'il était devenu fou. _" Tu es certain ?" Il en avait l'air. Je hochais la tête positivement et attrapais sa main. _" On peut toujours essayer. C'est avec plaisir." Je n'étais pas certaine de savoir danser correctement.
Les débuts furent incertains. Je m'emmêlais les pinceaux, sans pour autant lui écraser les pieds, mais je finis par trouver le rythme. Je me souvenais d'avoir appris les pas pour un bal organisé par des amies de ma mère... Je n'avais pas eu l'occasion d'y aller. J'étais assez concentrée sur mes pas. Eliott était bon danseur. J'étais surprise de l'apprendre, mais en même temps j'avais toujours pensé qu'il avait plus de ressource qu'il ne le montrait. Je me laissais aller et me rapprochais de lui. Je ne crois pas que nous avions un jour été aussi proche. Je n'étais pas mal à l'aise, je me sentais bien, terriblement bien. J'avais un grand sourire de scotcher sur les lèvres. Le rythme de la musique ralentit. Je soupçonnais le vieil homme de le faire exprès. Je rougissais légèrement. Je ne faisais plus attention au monde extérieur. J'avais des papillons dans le ventre, c'était une merveilleuse sensation. Mon talon glissa et je perdais l'équilibre, me rattrapant comme je pouvais à Eliott. _" Désolé... Oups." J'étais devenue rouge comme une pivoine. Je plongeais mon regard dans le sien, un léger sourire gênée sur les lèvres. Je venais de casser un beau moment. "Si tu veux l'embrasser jeune homme c'est le moment."[/b] lança le vieux monsieur. Ok merci maintenant je ne savais plus du tout où me mettre.
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Mer 10 Sep - 20:43
Amelia & Eliott
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« Tu es certain ? » Je lui souris de la manière la plus convaincante qu'il soit pour lui faire comprendre que oui, j'étais on-ne-peut plus certain de moi. « On peut toujours essayer. C'est avec plaisir. » la mine toutefois peu rassurée d'Amélia m'amusa, et je refermais mon étreinte sur elle pour la faire danser. J'espèrais lui faire plaisir, c'était étrange les choses me venaient spontanément, mais j'avais toujours cette petite angoisse après coup que ça ne lui plaise pas, j'avais envie de tout faire pour la rendre heureuse, pour rendre cette soirée spéciale, voir inoubliable. Elle était un peu hésitante parfois, mais se débrouillait très bien, ce moment était parfait, éclairé par un réverbère et bercé par la musique d'un inconnu. Cet air, je me souviens l'avoir entendu. C'était en France, quand on était allé à Paris avec mes parents et Cassyopée. On était prêt de la tour Eiffel, ce grand édifice en fer connu du monde entier, c'était l'hiver mais il faisait étonnement beau, le soleil faisait briller le sol gelé, et il y avait cet homme assis sur un petit tabouret qui jouait encore et encore. Cassyopée avait été captivée par le son de l'instrument qu'il maniait, mon père l'avait prise dans ses bras, et l'avait fait danser, elle riait aux éclats, et l'homme avait l'air heureux d'avoir occasionné ce moment grâce à sa musique. C'était un des rares moments en famille qu'on avait partagé, notre voyage à Paris, Cassyopée était tellement émerveillée de tout qu'elle rendait tout le monde heureux, même ma mère semblait moins odieuse là bas. Des images de ma petite soeur épanouie et heureuse me revenait en pleine figure, ramenant avec eux les démons du passé que je m'efforçais de garder éloigner depuis des semaines. Ayant peur de perdre pied, et de ne plus pouvoir contrôler mes pensées, je me mis à fixer Amélia avec qui j'étais entrain de danser, puis je me souvint de la raison de ma présence ici, c'était elle, c'était à elle que je devais penser, c'était son moment. Mon regard était plongé dans le sien, et je me mis à sourire, je ne me concentrais que sur elle à présent, et c'était amplement suffisant. A mesure que le rythme de la musique ralentissait nous nous rapprochions pour finir quasiment collé l'un à l'autre, c'était tellement agréable. Mon rythme cardiaque s'intensifiait sans pour autant s'emballer, en fait il était aussi lent que la musique, seulement il raisonnait tout à l'intérieur de moi, cette sensation était magique, j'aurais voulu garder Amélia ainsi prêt de moi toute ma vie. Mais quelque chose me fit sortir de ce monde de coton, Amélia perdit l'équilibre soudainement et je la rattrapais en la serrant un peu plus fort contre moi, nos corps étaient réellement collés l'un à l'autre cette fois-ci, mon bras entourant sa taille fine. Nos visage n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et je vis les joues d'Amy s'empourprée sous la gène. « Désolé... Oups. » je ris très légèrement, elle était tellement belle, et assez drôle aussi. Nos regards se trouvèrent, et je fixais ses prunelles étincelantes, j'avais juste l'impression de chaviré, tout s'était comme éteint autour de nous, comme si le monde extérieur n'existait plus. Cette fois-ci, mon coeur s'emballa vraiment, et loupa même quelque pulsion à battre anarchiquement comme il le faisait, je sentais le souffle d'Amélia sur ma peau, et j'entendais son coeur raisonner à l'intérieur d'elle. «Si tu veux l'embrasser jeune homme c'est le moment. » j'aurais voulu lui dire que j'attendais ça depuis le jour même où j'avais rencontré Amy, et lui dire aussi que j'avais été idiot de ne pas le comprendre avant aujourd'hui, mais je préférais me taire, et déposer mes lèvres sur celles d'Amélia, afin de celer cette danse par un baiser. Notre premier baiser. Je sentais les émotions me faire chavirer le coeur, et faire vibrer mon corps entier, c'est comme si un feu d'artifice avait lieu juste là, à l'intérieur de moi. Je prolongeais le baiser, en approchant ma main de sa joue, pour finir par toucher son visage. Mes yeux étaient clos, ma respiration difficile, et mon coeur tambourinait de toutes ses forces. Comment j'avais pu ne pas me rendre compte que ce que je voulais, par dessus tout, c'était Amélia? Lorsque l'air vint à nous manquer je reculais très légèrement ma tête et collait mon front contre le sien, en caressant sa joue. Je souris légèrement, les yeux de nouveau plongé dans son regard envoutant. Je finis par la prendre dans mes bras, calant sa tête contre ma mâchoire, je n'avais plus envie de la quitter, plus jamais. Si je n'avais pas réussi à rendre cette soirée inoubliable pour Amélia, elle l'était pour moi, jamais je ne pourrais oublier ce flot incroyable de sentiments, et ce bonheur que j'ai ressentit ce soir, c'était nouveau, et terriblement bon. J'espérais que ce baiser représentait autant pour elle que pour moi, j'espérais qu'il signifiait qu'elle voulait être avec moi. Je commençais à me poser une tonne de questions, pour la première fois depuis très longtemps j'avais de nouveau peur de perdre quelqu'un. Je ne savais pas si j'étais vraiment quelqu'un de bien pour elle, elle allait forcément pouvoir trouver mieux que moi, mais j'avais envie d'essayer d'être meilleur pour elle, de lui prouver, de me prouver, que j'en étais capable.
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Sujet: Re: Sweet Night + Eliott Dim 14 Sep - 21:56
Sweet Night - Eliott & Amy
Mon coeur battait extrêmement vite dans ma poitrine. D'habitude c'était un très mauvais signe... Le signe d'une récidive, celui d'un problème à venir mais pas cette fois. C'était Eliott qui me faisait cet effet-là en attrapant ma main et m'entraînant dans une danse lente et romantique. La scène était digne d'un film. J'adorais cette idée, encore plus le fait que ce soit lui qui le propose. Son regard était plongé dans le mien pourtant ce n'était pas gênant, pas frustrant... Parfait simplement. Si je pouvais changer quelque chose, je n'aurai qu'une chose à proposer : Que ce moment se passe plus tôt... Que nous ne tardions pas autant ... Je lâchais son regard pour me rapprocher de lui, pour profiter de son contact. J'avais l'impression que nos cœurs battaient au même moment. A l'unisson. Je le répète encore : Merveilleux. La musique ralentit, nos pas aussi. Je ferme les yeux quelques instants. Je n'ai pas besoin de voir, simplement de ressentir, de me laisser aller à mes sentiments. Je me rendais compte que je voulais Eliott dans ma vie. Vraiment. J'avais besoin de sa présence à mes côtés à chaque instant. Il fallait que je me rendes à l'évidence : il était déjà trop tard, j'étais amoureuse de lui. Je n'avais jamais ressenti ça : les papillons dans le ventre, le sourire sur les lèvres jusqu'aux oreilles... Le moment était trop beau, je perdais l'équilibre. Le jeune homme me rattrapa, me serrant dans ses bras. Je rougis, terriblement gênée par cette situation. Nos regards se croisèrent à nouveau. Eliott était beau. Aucun doute à ce sujet et le fait qu'il ne le sache pas était mignon et sexy. Le monde venait de disparaître.
L'homme traduisit nos pensées par des mots. J'avais peur qu'il ne se lance pas, mais déjà il s'approchait de moi. Nos lèvres se touchèrent. C'était l'explosion à l'intérieur de moi. Des tas de papillons s'envolant, un feu d'artifice ! Je pourrai utiliser des tas de mots pour décrire ce moment. Je resserrais mon étreinte autour de son cou alors qu'il posait ses mains sur mon visage. Je ne voulais pas que ce moment s'arrête. Jamais. Un premier baiser ne s'oublie pas. C'est une trace qui reste à jamais. La trace du début de notre amour. Je commençais à avoir des difficultés à reprendre mon souffle, sans pour autant être oppressé. Il finit par reculer son visage, j'avançais le mien pour un dernier baiser. Eliott colla son front contre le mien. Je plongeais mon regard dans le sien, j'allais finir par m'y perdre... Si ce n'était pas déjà fais. Je posais ma tête contre son épaule. Le Bonheur absolu d'être avec quelqu'un qu'on aime. Tout était clair pour moi. Je ne me posais aucune question. Le vide complet. Je profitais simplement, le reste viendrait plus tard. Je finis par me reculer. La musique avait reprit et des gens s'étaient agglutinés autour de nous, attirés par le spectacle de l'amour. Je posais mes lèvres sur les siennes, prenant cette fois les devants avant d'attraper sa main et de l’entraîner à nouveau dans la promenade. J'avais glissé un peu d'argent à cet homme qui nous avait un peu aidé à nous lancer. Je ne marchais plus sur le pavé, je flottais littéralement. Je n'avais même pas une petite remarque rigolote à sortir. Apprécions le silence...